O mathématiques sévères, je ne vous ai pas oubliées, depuis que vos savantes leçons, plus douces que le miel, filtrèrent dans mon cœur, comme une onde rafraîchissante. J'aspirais instinctivement, dès le berceau, à boire à votre source, plus ancienne que le soleil, et je continue encore de fouler le parvis sacré de votre temple solennel, moi, le plus fidèle de vos initiés. Il y avait du vague dans mon esprit, un je ne sais quoi épais comme de la fumée; mais, je sus franchir religieusement les degrés qui mènent à votre autel, et vous avez chassé ce voile obscur, comme le vent chasse le damier. Vous avez mis, à la place, une froideur excessive, une prudence consommée et une logique implacable. A l'aide de votre lait fortifiant, mon intelligence s'est rapidement développée, et a pris des proportions immenses, au milieu de cette clarté ravissante dont vous faites présent, avec prodigalité, à ceux qui vous aiment d'un sincère amour. Arithmétique! algèbre! géométrie! trinité grandiose! triangle lumineux! Celui qui ne vous a pas connues est un insensé! Il mériterait l'épreuve des plus grands supplices; car, il y a du mépris aveugle dans son insouciance ignorante; mais, celui qui vous connaît et vous apprécie ne veut plus rien des biens de la terre; se contente de vos jouissances magiques; et, porté sur vos ailes sombres, ne désire plus que de s'élever, d'un vol léger, en construisant une hélice ascendante, vers la voûte sphérique des cieux. La terre ne lui montre que des illusions et des fantasmagories morales; mais vous, ô mathématiques concises, par l'enchaînement rigoureux de vos propositions tenaces et la constance de vos lois de fer, vous faites luire, aux yeux éblouis, un reflet puissant de cette vérité suprême dont on remarque l'empreinte dans l'ordre de l'univers. Mais, l'ordre qui vous entoure, représenté surtout par la régularité parfaite du carré, l'ami de Pythagore, est encore plus grand; car, le Tout-Puissant s'est révélé complètement, lui et ses attributs, dans ce travail mémorable qui consista à faire sortir, des entrailles du chaos, vos trésors de théorèmes et vos magnifiques splendeurs. Aux époques antiques et dans les temps modernes, plus d'une grande imagination humaine vit son génie, épouvanté, à la contemplation de vos figures symboliques tracées sur le papier brûlant, comme autant de signes mystérieux, vivants d'une haleine latente, que ne comprend pas le vulgaire profane et qui n'étaient que la révélation éclatante d'axiomes et d’hiéroglyphes éternels, qui ont existé avant l'univers et qui se maintiendront après lui. Elle se demande, penchée vers le précipice d'un point d'interrogation fatal, comment se fait-il que les mathématiques contiennent tant d'imposante grandeur et tant de vérité incontestable, tandis que, si elle les compare à l'homme, elle ne trouve en ce dernier que faux orgueil et mensonge. Alors, cet esprit supérieur, attristé, auquel la familiarité noble de vos conseils fait sentir davantage la petitesse de l'humanité et son incomparable folie, plonge sa tête, blanchie, sur une main décharnée et reste absorbé dans des méditations surnaturelles. Il incline ses genoux devant vous, et sa vénération rend hommage à votre visage divin, comme à la propre image du Tout-Puissant. Pendant mon enfance, vous m'apparûtes, une nuit de mai, aux rayons de la lune, sur une prairie verdoyante, aux bords d'un ruisseau limpide, toutes les trois égales en grâce et en pudeur, toutes les trois pleines de majesté comme des reines. Vous fîtes quelques pas vers moi, avec votre longue robe, flottante comme une vapeur, et vous m'attirâtes vers vos fières mamelles, comme un fils béni. Alors, j'accourus avec empressement, mes mains crispées sur votre blanche gorge. Je me suis nourri, avec reconnaissance, de votre manne féconde, et j'ai senti que l'humanité grandissait en moi, et devenait meilleure. Depuis ce temps, ô déesses rivales, je ne vous ai pas abandonnées. Depuis ce temps, que de projets énergiques, que de sympathies, que je croyais avoir gravées sur les pages de mon cœur, comme sur du marbre, n'ont-elles pas effacé lentement, de ma raison désabusée, leurs lignes configuratives, comme l'aube naissante efface les ombres de la nuit! Depuis ce temps, j'ai vu la mort, dans l'intention, visible à l’œil nu, de peupler les tombeaux, ravager les champs de bataille, engraissés par le sang humain et faire pousser des fleurs matinales par-dessus les funèbres ossements. Depuis ce temps, j'ai assisté aux révolutions de notre globe; les tremblements de terre, les volcans, avec leur lave embrasée, le simoun du désert et les naufrages de la tempête ont eu ma présence pour spectateur impassible. Depuis ce temps, j'ai vu plusieurs générations humaines élever, le matin, ses ailes et ses yeux, vers l'espace, avec la joie inexpériente de la chrysalide qui salue sa dernière métamorphose, et mourir, le soir, avant le coucher du soleil, la tête courbée, comme des fleurs fanées que balance le sifflement plaintif du vent. Mais, vous, vous restez toujours les mêmes. Aucun changement, aucun air empesté n'effleure les rocs escarpés et les vallées immenses de votre identité. Vos pyramides modestes dureront davantage que les pyramides d'Égypte, fourmilières élevées par la stupidité et l'esclavage. La fin des siècles verra encore, debout sur les ruines des temps, vos chiffres cabalistiques, vos équations laconiques et vos lignes sculpturales siéger à la droite vengeresse du Tout-Puissant, tandis que les étoiles s'enfonceront, avec désespoir, comme des trombes, dans l'éternité d'une nuit horrible et universelle, et que l'humanité, grimaçante, songera à faire ses comptes avec le jugement dernier. Merci, pour les services innombrables que vous m'avez rendus. Merci, pour les qualités étrangères dont vous avez enrichi mon intelligence. Sans vous, dans ma lutte contre l'homme, j'aurai peut-être été vaincu. Sans vous, il m'aurait fait rouler dans le sable et embrasser la poussière de ses pieds. Sans vous, avec une griffe perfide, il aurait labouré ma chair et mes os. Mais, je me suis tenu sur mes gardes, comme un athlète expérimenté. Vous me donnâtes la froideur qui surgit de vos conceptions sublimes, exemptes de passion. Je m'en servis pour rejeter avec dédain les jouissances éphémères de mon court voyage et pour renvoyer de ma porte les offres sympathiques, mais trompeuses, de mes semblables. Vous me donnâtes la prudence opiniâtre qu'on déchiffre à chaque pas dans vos méthodes admirables de l'analyse, de la synthèse et de la déduction. Je m'en servis pour dérouter les ruses pernicieuses de mon ennemi mortel, pour l'attaquer, à mon tour, avec adresse, et plonger, dans les viscères de l'homme, un poignard aigu qui restera à jamais enfoncé dans son corps; car, c'est une blessure dont il ne se relèvera pas. Vous me donnâtes la logique, qui est comme l'âme elle-même de vos enseignements, pleine de sagesse; avec ses syllogismes, dont le labyrinthe compliqué n'en est que plus compréhensible, mon intelligence sentit s'accroître du double ses forces audacieuses. A l'aide de cet auxiliaire terrible, je découvris, dans l'humanité, en nageant vers les bas-fonds, en face de l'écueil de la haine, la méchanceté noire et hideuse, qui croupissait au milieu de miasmes délétères, en s'admirant le nombril. Le premier, je découvris, dans les ténèbres de ses entrailles, ce vice néfaste, le mal! supérieur en lui au bien. Avec cette arme empoisonnée que vous me prêtâtes, je fis descendre, de son piédestal, construit par la lâcheté de l'homme, le Créateur lui-même! Il grinça des dents et subit cette injure ignominieuse; car, il avait pour adversaire quelqu'un de plus fort que lui. Mais, je le laisserai de côté, comme un paquet de ficelles, afin d'abaisser mon vol... Le penseur Descartes faisait, une fois, cette réflexion que rien de solide n'avait été bâti sur vous. C'était une manière ingénieuse de faire comprendre que le premier venu ne pouvait pas sur le coup découvrir votre valeur inestimable. En effet, quoi de plus solide que les trois qualités principales déjà nommées qui s'élèvent, entrelacées comme une couronne unique, sur le sommet auguste de votre architecture colossale? Monument qui grandit sans cesse de découvertes quotidiennes, dans vos mines de diamant, et d'explorations scientifiques, dans vos superbes domaines. O mathématiques saintes, puissiez-vous, par votre commerce perpétuel, consoler le reste de mes jours de la méchanceté de l'homme et de l'injustice du Grand-Tout!
Comte de Lautréamont - "Les Chants de Maldoror -
Chant deuxième - Strophe 10"
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samedi 6 avril 2013
lundi 18 mars 2013
Séminaire Sigmund Freud, en français, gratuit, on-line. Classes des 5/12/19/26 février
"Ose l'or, l'or pur, l'or du travail"
"La chair est faible, c'est à dire aussi forte que l'esprit."
MULTIPLE DÉTERMINATION ET SURDÉTERMINATION (I)
MULTIPLE DÉTERMINATION ET SURDÉTERMINATION (II)
TEMPS RÉEL ET TEMPS HISTORIQUE
(Le temps de la psychanalyse)
"Un temps où tout se détruit peut être aussi un bon moment pour changer."
LA LECTURE COMME PRODUCTION
“Le mieux pour un homme c'est de désirer mourir comme un humain, de façon permanente."
"L'homme préfère vivre comme un humain que vivre dans l'erreur. Il préfère vivre dans l'oracle des principes humains inconscients, que dans la cruauté, la contradiction et l'absurdité de la conscience.”
Amélia Diez Cuesta
mardi 29 janvier 2013
Séminaire Sigmund Freud, en français, gratuit, on-line. Seconde classe (22.01.2013) - troisième classe (29.01.2013)
L'École de Poésie et Psychanalyse Grupo Cero organise un Séminaire Sigmund Freud, pour lire l'oeuvre de Freud, découvrir la nouveauté qu'elle apporte.
Riche de plus de 30 ans d'expérience quant à la transmission de la
psychanalyse, l'École de Poésie et Psychanalyse Grupo Cero s'oppose aux
réductions budgétaires imposées par les gouvernants de son pays, en
culture, en éducation.
" Nous devons étudier Freud, pas le comprendre."
"Petit à petit, nous allons être fabriqués par le texte."
Lecture epistémologique
Mardi 29 janvier 2013
"Le concept d'inconscient est utilisé comme instrument."
"Le travail du rêve, c'est le travail de l'inconscient."
Tous les mardis à 18h (heure espagnole),
en présence à Madrid, ou à travers le canal de télévision Grupo Cero.
jeudi 24 janvier 2013
LOS CANTOS DE MALDOROR - Conde de Lautréamont
Segundo Canto
10 - ¡Oh matemáticas severas!, nunca
os he olvidado desde que vuestras sabias lecciones, más dulces que
la miel, filtraron en mi corazón como agua refrescante; desde la
cuna yo aspiraba instintivamente a beber de vuestro manantial más
antiguo que el sol, y todavía continuó, yo, el más fiel de
vuestros iniciados, hollando el atrio sagrado de vuestro templo
solemne. Había cierta vaguedad en mi espíritu, un algo espeso como
humo, pero supe escalar religiosamente las gradas que conducen a
vuestro altar, y habéis ahuyentado ese velo oscuro del mismo modo
que el viento ahuyenta el tablero*. Dejasteis en su lugar una
frialdad excesiva, una prudencia consumada y una lógica implacable.
Con ayuda de vuestra leche fortificante, mi inteligencia se ha
desarrollado rápidamente, adquiriendo proporciones enormes en medio
de la estupenda claridad que entregáis como regalo a todos aquellos
que os aman con amor sincero. ¡Aritméticas! ¡Álgebra!
¡Geometría! ¡Trinidad grandiosa! ¡Triángulo luminoso! Insensatos
son aquellos que os desconocen. Merecerían sufrir los mayores
suplicios, pues su negligencia ignorante contiene un ciego
desprecio; pero aquel que os conoce y estima no aspira ya a otros
bienes en la tierra; se satisface con vuestros goces mágicos, y,
transportado en vuestras oscuras alas, sólo desea elevarse en un
rápido vuelo que trace una espiral ascendente hacia la bóveda
esférica de los cielos. La tierra sólo le ofrece ilusiones y
fantasmagorías morales, pero vosotras, ¡oh matemáticas concisas!
Por el encadenamiento riguroso de vuestras tenaces proposiciones y
la constancia de vuestras leyes férreas, hacéis brillar ante los
ojos deslumbrados un reflejo poderoso de esa verdad suprema cuyo
rastro se advierte en el orden del universo. Pero el orden que os
circunda, representado especialmente por la regularidad perfecta del
cuadrado -camarada de Pitágoras- es todavía mayor, pues el
Todopoderoso se manifestó completamente, él en persona y sus
atributos, en esa labor memorable que consistió en hacer surgir de
las entrañas del caos los tesoros de vuestros teoremas y vuestros
magníficos esplendores. Tanto en épocas pasadas como en los
tiempos modernos, más de una gran imaginación humana sintió
cohibido su genio al contemplar vuestras figuras simbólicas
trazadas sobre el papel inflamado como otros tantos signos
misteriosos que anima un hálito latente, incomprensibles para el
vulgo profano, y que no son sino la manifestación resplandeciente
de axiomas y de jeroglíficos eternos, que existieron antes del
universo, y que persistirán cuando éste deje de ser. Entonces
aquélla se pregunta, inclinada sobre el precipicio de un punto de
interrogación fatal, por qué las matemáticas contienen tantas
grandezas imponentes y tanta verdad irrefutable, en tanto que, al
compararlas con el hombre, en éste sólo encuentra mentiras y un
orgullo postizo. Entonces ese espíritu superior, al que la noble
familiaridad de vuestros consejos hace sentir más aún la
insignificancia de la humanidad y su locura incomparable, deja caer,
entristecido, su cabeza canosa sobre una mano descarnada, y
permanece absorto en meditaciones sobrenaturales. Se hinca de
rodillas ante vosotras, y su veneración rinde homenaje a vuestro
rostro divino como a la propia imagen del Todopoderoso. En los
tiempos de mi infancia, os aparecisteis ante mí una noche de mayo,
las tres iguales en gracia y pudor, las tres rebosantes de una
majestad de reinas. Disteis algunos pasos hacia mí, con vuestros
largos vestidos flotantes como vapor, y me atrajisteis hacia
vuestros altivos senos como a un hijo bendecido. Entonces acudí
presuroso y mis manos se aferraron a vuestros pechos. Me nutrí,
lleno de reconocimiento, de vuestro maná fecundo, y sentí que la
humanidad crecía en mí y se volvía mejor. Desde ese momento, ¡oh
diosas rivales!, nunca os he abandonado. Desde ese momento, ¡cuántos
proyectos pujantes, cuántas inclinaciones que creí haber grabado
en las páginas de mi corazón como se graba en el mármol, no han
ido borrando lentamente, de mi razón desengañada, las líneas de
sus contornos, tal como el alba naciente borra las sombras de la
noche! Desde ese momento he visto a la muerte, con la intención
evidente de poblar las tumbas, asolar los campos de batalla cebados
con carne humana y hacer brotar flores matutinas sobre las fúnebres
osamentas. Desde ese momento he asistido a las revoluciones de
nuestro globo; los terremotos, los volcanes con su lava abrasadora,
el simún del desierto y los naufragios de la tempestad, han tenido
en mí un testigo imperturbable. Desde ese momento he visto a muchas
generaciones humanas elevar por la mañana sus alas y sus ojos hacia
el espacio, con la alegría inexperta de la crisálida que saluda su
última metamorfosis, y morir al atardecer, antes de la puesta del
sol, con la cabeza inclinada como flores marchitas que oscilan al
son quejumbroso del viento. Pero vosotras, vosotras permanecéis
siempre idénticas. Ningún cambio, ningún aire pestilente roza las
escarpadas peñas y los inmensos valles de vuestra identidad.
Vuestras modestas pirámides durarán más que las pirámides de
Egipto, hormigueros levantados por la estupidez y la esclavitud. El
fin de los siglos verá todavía, de vuestras ecuaciones lacónicas
y vuestras líneas esculturales, sentarse a la diestra vengadora del
Todopoderoso, en tanto que las estrellas se hundirán con
desesperación, como trombas, en la eternidad de una noche horrible
y universal, y la humanidad gesticulante pensará en ajustar sus
cuentas con el juicio final. Gracias, por los innumerables servicios
que me habéis prestado. Gracias, por las extrañas cualidades con
que habéis enriquecido mi inteligencia. Sin vosotras, quizás
habría** resultado vencido en mi lucha con el hombre. Sin vosotras,
me hubiera lacerado las carnes y los huesos con sus pérfidas
garras. Pero he estado siempre en guardia como un atleta
experimentado. Vosotras me proporcionasteis la frialdad que surge de
vuestras concepciones sublimes, exentas de pasión; me serví de
ella para rechazar con desdén los placeres efímeros de mi corto
viaje, y para alejar de mi puerta los ofrecimientos atrayentes pero
engañosos de mis semejantes. Vosotras me proporcionasteis la
prudencia tenaz que se descubre a cada paso en vuestros métodos
admirables de análisis, de síntesis y de deducción; me serví de
ella para malograr los ardides perniciosos de mi enemigo mortal,
para atacarlo a mi vez con habilidad, y hundir en las vísceras del
hombre un puntiagudo puñal que quedará clavado para siempre en su
cuerpo, pues es una herida de la cual nunca se recuperará. Vosotras
me proporcionasteis la lógica llena de sabiduría, que es como el
alma misma de vuestras enseñanzas; con sus silogismos, cuyo
complicado laberinto los hace en realidad más comprensibles, mi
inteligencia sintió que se duplicaban sus audaces poderes. Con la
ayuda de este terrible auxiliar descubrí en la humanidad, nadando
hacia los bajos fondos, frente al arrecife del odio, la maldad negra
y horrorosa que vegetaba en medio de miasmas deletéreos,
admirándose el ombligo. Fui el primero en descubrir, en la
tinieblas de sus entrañas ese vicio funesto, ¡el mal!, que en él
supera al bien. Con esa arma emponzoñada que me prestasteis, hice
descender de su pedestal, construido por la cobardía del hombre,
¡al Creador mismo! Rechinó los dientes y soportó esta afrenta
ignominiosa porque tenía por adversario a alguien más fuerte. Pero
lo dejaré a un lado como un ovillo de hilo, con objeto de volar más
bajo... El pensador Descartes hacía cierta vez la reflexión de que
nada sólido se había edificado sobre vosotras. Era un modo
ingenioso de dar a entender que el primer advenedizo no podía sin
más ni más, descubrir vuestro inestimable valor. En efecto, ¿hay
algo más sólido que las tres cualidades principales ya
mencionadas, que se elevan, entrelazadas en una corona única, sobre
la cima augusta de vuestra arquitectura colosal? Monumento que crece
incesantemente con los diarios descubrimientos en vuestras minas de
diamantes y con las exploraciones científicas en vuestros soberbios
dominios. ¡Oh santas matemáticas, ojalá pudierais, mediante
vuestra perpetua asistencia, consolar el resto de mis días de la
maldad del hombre y de la injusticia del Gran Todo!
Traducción de Aldo Pellegrini
*Tablero: Variedad de petrel con el
plumaje en forma de tablero de ajedrez. (N. del T.)
** "j'aurai été", en el texto original:
– habré sido.
Tablero
mardi 22 janvier 2013
Séminaire Sigmund Freud, gratuit - online - jusqu'en juillet 2013.
L'École de Poésie et Psychanalyse Grupo Cero organise un Séminaire Sigmund Freud, pour lire l'oeuvre de Freud,
découvrir la nouveauté qu'elle apporte.
Tous les mardis à 18h (heure espagnole),
en présence à Madrid, ou à travers le canal de télévision Grupo Cero.
Riche de plus de 30 ans d'expérience quant à la transmission de la psychanalyse, l'École de Poésie et Psychanalyse Grupo Cero s'oppose aux réductions budgétaires imposées par les gouvernants de son pays, en culture, en éducation.
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Vous pouvez écouter ici la première classe,
qui a eu lieu mardi 14 janvier.
"La psychanalyse est une science parce qu'elle dévoile une cécité de l'homme."
dimanche 20 janvier 2013
La crisis en España - Por Susana Lorente.
¿Aún se creen que el ciclista Lance Armstrong ha ganado siete Tours de
Francia sólo dopándose?. ¿Nada tienen que ver sus condiciones psíquicas,
el entrenamiento y el trabajo durante años, el equipo humano y
logístico, el grupo al que pertenece, la tolerancia al éxito, el deseo,
al menos, de ganar, la constancia,
perseverancia y dedicación, la ambición, la competitividad?. Sabemos que
todos o sino casi todos los ciclistas de alto nivel se dopan, no es
ningún secreto, una ayuda, éticamente incorrecta o no, si se pretende
alcanzar los niveles exigidos por la Unión Ciclista Internacional para estos deportistas. A pesar de esto, leemos en los principales medios de
difusión que sin escrúpulos le quitan los
siete Tours de Francia, como si hubieran descubierto al cabecilla de un
cartel de la droga, o como si eso arreglara algo, o educara a alguien
por las consecuencias que supone.
Es así como barajan la posibilidad de dejar el premio desierto, eliminarlo tal como si no hubiera existido después del gran y costoso despliegue económico, logístico y humano, después de la participación de tantos otros que trabajaron y lucharon por el título. Algo tan exagerado, desacertado y extremo que no nos puede más que hacer pensar que las personas que están tomando esta decisión, más que actuar de una madera madura, científica y al menos justa, están desplazando los problemas con su sexualidad infantil reprimida a decisiones sociales y deportivas tan relevantes como ésta. Es una manera de entenderlo benevolente, porque también podemos pensar que es por ignorancia, o por razones económicas, o directamente por envidia, venganza, maldad, o por corrupción, o una manera de enviar un mensaje al país de nacimiento del ciclista, que no sabemos si hubiera sido otro si éste hubiera nacido, por ejemplo, en china: “ya no sois lo que erais”. Un “por” que en realidad es un “para” y una “o” que en realidad, seguramente, sea una “y”.
El caso es que criminalizar a un ciclista, producto del propio sistema de mercado deportivo, debe ser consecuencia de un psiquismo al parecer algo impotente y perverso, gobernado por la doble moral y la culpa proyectada en un chivo expiatorio, la propia corrupción velada por la aplicación de la ley sobre el peón de turno, parecido a los arrestos de chinos y famosos en el caso de blanqueo de dinero en España. Una manera de desviar la mirada, como con el revuelo que este asunto ha provocado.
El presidente de la Unión Ciclista Internacional quiere olvidar a Armstrong, eliminar todo su rastro, lo cual no quiere decir borrarlo de la historia del ciclismo, tal como nos intentó mostrar el juez Garzón, “legalmente” silenciado. Olvidar a ciclistas como Armstrong de la historia del Tour porque él continuó cuando otros seguramente se retiraron antes de ser pillados, es como olvidar que hubo un padre que se acostó con nuestra madre para que
naciéramos, lo que no significaría, como sabemos, que no hubiera un padre que contribuyó al proceso. Y no es que Armstrong sea el padre del ciclismo, pero los ciclistas son el alma de la competición y ganar siete Tours de Francia merece algún reconocimiento. En realidad la exageración la encontramos en los propios medios de comunicación, como con este titular aparecido el día de hoy en la portada de un periódico: “Armtrong ensucia los 100 años del Tour”. El entorno no es una excusa, Armstrong es también responsable de sus actos, pero hay que darse cuenta de que no es suya toda la responsabilidad que implica el caso y no es justa una sentencia de ese calibre cuando es juzgado curiosamente por los mismos que le acusan. La pregunta es: y a ellos ¿quién les juzga?, ¿su mamá?.
Las leyes y las normas hay que aceptarlas, eso lo sabemos consciente e inconscientemente, no en vano esta sumisión fue la base de la constitución de nuestro psiquismo y de la civilización. Pero cuando las figuras de poder actúan como si ellos mismos fueran la ley, cambiando sus postulados más fundamentales a su antojo moralista y comercial, deja de existir la ley. A pesar de esto quieren y exigen que otros respeten esa bruma acuosa en que su mezquindad se despacha a gusto en pro de los sueños omnipotentes de poder. Con sus necesidades de alimentación y casa satisfechas mucho más allá de lo requerido por la necesidad, con una arrogancia con la que no pueden detenerse a pensar que cambiar primero de ideología, psicoanalizar su goce perverso e infantil, aprender a hablar y a leer, es fundamental antes de hacer uso de los propios productos de mercado que ponen en escena su muro de las lamentaciones. Sería una condición indispensable para llegar a ser un justo gestor de ese poder económico, político, social, cultural y por supuesto, deportivo, más correspondiente en estos tiempos al ámbito privado que al público, más para unos pocos afortunados que para el pueblo. Ejercer el poder por el poder no educa a nadie, más cuando todos saben, aunque se hagan los despistados, que con el tema del dopaje importantes cuestiones se ponen en juego.
El asunto es que en la mayoría de los ámbitos de poder actuales, lo correspondiente a la economía no hace más que confundirse con una economía libidinal “coitalizada”, con un mete saca al estilo más propio de las relaciones eróticas sodomitas, como la relación de Alemania y España, en que la primera goza de multiorgasmos bancarios apretándole, con perdón, los huevos a la segunda. Sabemos, por acertadas películas como "En Defensa Propia" del Director Miguel Oscar Menassa, que los problemas actuales del mundo, las medidas políticas desacertadas, el movimiento de los mercados, son también producto de nuestro psiquismo. Si no, cómo se explican ustedes que una sola frase del presidente del BCE haga bajar la prima de riesgo o subir la bolsa en un solo día. Los poderosos lo saben, la imagen y la palabra tienen más valor y fuerza que todo un ejército junto, atacando. El problema es que la palabra es un instrumento que utilizan de manera perversa, si es el caso de que la utilicen, dado el silencio al que se acogen según el modelo democrático pro-franquista aplicado. Modelo en que no sólo someten utilizando con tacañería y escasez el vocabulario, también someten con la represión policial, con la represión verbal y sexual en el más amplio sentido de la palabra, o incluso, si nos permiten, más íntimamente tatuando el golpe de una regla en la mano de un niño mientras se lavan la sotana aprovechando que Dios anda ocupado resolviendo si Adan y Eva tendrían que tener, o no, ombligo, en las pinturas renancentistas.
Y parece que no pasara nada, pero tenemos que decirlo: es socialmente indignante, políticamente incorrecto, moralmente deplorable, éticamente vergonzoso, que, como pequeño ejemplo, sean gastados 50 millones de euros en la visita promocional del papa a España con 870 millones de personas pasando hambre en el mundo. O que sea comprado un nuevo papa-móvil por 400.000 €, mientras en la radio escuchamos al Papa Benedicto XVI en la Jornada Mundial de la Alimentación, decir: “Se trata, en definitiva, de asumir una actitud interior de responsabilidad, capaz de inspirar un estilo de vida distinto, con la sobriedad necesaria en el comportamiento y el consumo, para favorecer así el bien de la sociedad. Y que valga también para las generaciones futuras, por su sostenibilidad, tutela de los bienes de la creación, distribución de los recursos y, sobre todo, el compromiso concreto por el desarrollo de pueblos y naciones enteras". No podemos más que sentir contradicción y decepción. La subvención a la iglesia decrece, aún así se mantiene según los medios españoles en 1,7 millones de euros. Dinero para negocios privados y bancos sin código deontológico que les rija, y niños sin dentista, sin gafas, sin transporte, sin guardería, sin ayuda para estudios, y más encima pagando unos 50 euros al mes por calentar un tupper en el microondas de su colegio, entretanto los Ministros comen subvencionados fuera del recorte de 2.700 millones de euros de la Comunidad de Madrid para los servicios sociales, la sanidad y la educación. Pequeños ejemplos, grandes esfuerzos de familias de la clase media en España, tendente a desaparecer.
A lo mejor es que el proyecto está enfocado en que aprendamos a tomar la posición del presidente español, decúbito prono, y otorgar 40 mil millones de euros de nuestro dinero a los bancos, de los cuales hacen uso los directivos de la catástrofe para irse a su casa con indemnizaciones de 14 millones de euros y con los préstamos cerrados para el pueblo porque no hay dinero. O si no, incorporándonos hacia decúbito supino, se elimine el IBI y el IAE al proyecto multimillonario de Eurovegas, al mismo tiempo que se suben los impuestos, se bajan los sueldos, se eliminan las ayudas para la educación y la cultura, se acaba progresivamente con la sanidad para los más necesitados, suben todos los productos especialmente los de primera necesidad, baja el valor adquisitivo de los españoles de la clase media trabajadora, de los pobres, y se destruyen progresivamente desde el año 2008, 2.6 millones de puestos de trabajo, lo cual eleva a un nada despreciable 25 % la tasa actual de paro en España. Dentro de este porcentaje se encuentran sobre todo jóvenes que no solo no trabajan, sino que tampoco estudian, y que por si eso fuera poco son criminalizados por hablar, por quejarse, por luchar por algo, designados de extrema izquierda por medios de comunicación y políticos, como si ese discurso de izquierda se pudiera encontrar fácilmente en este momento en España.
El paro aumenta, el consumo decae, volvemos 30, 40 o 50 años atrás en derechos laborales y sociales más crueles aún si cabe. Y con esta situación en la mayor parte del vivir cotidiano del pueblo español, escuchamos a la señora Ministra de Trabajo decir, sin prurito alguno, aunque luego no pare de rascarse, y sin ningún dato de ninguna entidad que corrobore su declaración, que estamos saliendo de la crisis cuando todos vemos cómo se agrava progresivamente la situación en todos los ámbitos. Son valoraciones que no hacen más que legitimar la estupidez familiar, la ignorancia, la maldad y las inhibiciones psíquicas de la mayoría de los que nos rigen y que tienen la palabra en los medios de comunicación.
Estas faltas de respeto que se permiten los políticos a los ciudadanos también hablan de un silencio y una pasividad como españoles que nos hace cómplices. Por un lado, de que la izquierda hoy por hoy malgaste su energía en la pasividad que requiere mantener un poder que ya perdió en las urnas. Fracaso, nos atreveríamos a decir que casi deseado después de que su candidato no pudiera más que ponerse una corbata azul y dejara mentir a destajo a su opositor en el debate previo y definitivo a las elecciones. Suponemos que demasiadas complicaciones se avecinaban. Y por otro lado, en lo que respecta a la derecha, con el poder que le otorgó la mayoría esperanzada en no ser más vapuleada por la injusticia, encuentran hoy el cerebro de una operación salvaje, delictiva y criminal contra sí mismos. Por supuesto no nos referimos a las clases económicas altas, intactas hasta el momento. Dos manos políticas, Izquierda y Derecha, atrapadas en este momento histórico de decadencia por un mismo cuerpo ideológico y discursivo.
Lo cierto es que con los resultados obtenidos en las elecciones en Galicia no sabemos si somos conscientes de la situación, o que tal vez la extrema fidelidad a modelos amados que claramente son perjudiciales, nos hayan jugado una mala pasada a la hora de votar. También es probable que como pueblo estemos faltos de alternativas políticas confiables, tanto por la fragmentación interna que sufren los dos principales partidos, como por las medidas absolutamente infructuosas para el crecimiento del país: robo de sueldos, arrebato de los derechos, veto y sectorización de la cultura y la educación, desatención de los más desfavorecidos, cierre de todo tipo de centros asistenciales, sociales y culturales, subida de impuestos, incremento del precio de servicios básicos, etc, etc. Medidas reflejadas en los nefastos datos consecuentes, como por ejemplo, el desplome del consumo durante solo el mes de septiembre de 2012 de un 12 %. ¿Esperaban acaso algún otro resultado?.
Y es curioso que al borde de la pobreza y la exclusión social se le pida a las familias que dejen de quejarse, bajo amenaza de aplicar el veto al habla o la manifestación por “artículo 33” de la “Ley x” creada oportunamente y por cualquier justificación que se inventen, no sin antes promover el botellón para que los estudiantes cierren la boca en torno a la botella y no entorno al Congreso de los Diputados, con las manos levantadas para no ser confundidos con los perturbadores que gritan: “¡que soy compañero, que soy compañero!”. En resumidas cuentas, casi todos, si no todos los puntos del programa electoral incumplidos: en cualquier país civilizado eso significaría una dimisión inminente por engaño y agresión al pueblo.
Está claro, lo de Armstrong es una excusa, no vamos a comparar lo incomparable en un ánimo globalizacionista, pero aunque las diferencias son evidentes, el poder impositivo y mudo hace estragos de manera muy similar en buena parte del mundo, injusta, cruel e injustificadamente. Cada uno debería responder por su parte de responsabilidad, pero no va a ser así ni en España, donde nos encontramos con paradojas tales como que le otorguen un crédito de casi 6 millones de euros a un yerno del Rey que dice ganar 3.000 euros al mes, ni en el Tour, que son capaces de criminalizar a un deportista de manera desproporcionada, borrarle de la historia, después del trabajo cumplido según sus propios parámetros.
Encontraron cabeza de turco e incriminarán a Armstrong, dejando los premios desiertos por no verse en la tesitura de pillar a más deportistas en la falta que daría al traste con el mensaje promocional y la cuantiosa partida destinada al antidopaje. Y no, no está mal dicho, la droga es un negocio y el marketing que esta decisión supone es realmente abrumador: según ellos, Armstrong ha ganado nada menos que siete Tours de Francia solo por doparse, las ventas se incrementarán un 200 %, toda una oportunidad para deportistas ambiciosos y comerciantes. Este es el tipo de mensaje al que nos tienen acostumbrados desde los ámbitos de poder, cuya educación se reduce a aprender a soportar la injusticia y tolerar la estupidez. La enfermedad, la ambición suprema del podio y la ignorancia, generan grandes beneficios a sectores determinados de la industria, dan de comer a gobiernos y enriquecen a grupos selectos de individuos y/o colectivos como a la Agencia contra el Dopaje, o bien a las farmacéuticas, dueñas y beneficiarias de la clave de nuestro éxito, conseguido sin ningún trabajo señoras y señores, sólo con tomarse una pastillita…
Susana Lorente
Es así como barajan la posibilidad de dejar el premio desierto, eliminarlo tal como si no hubiera existido después del gran y costoso despliegue económico, logístico y humano, después de la participación de tantos otros que trabajaron y lucharon por el título. Algo tan exagerado, desacertado y extremo que no nos puede más que hacer pensar que las personas que están tomando esta decisión, más que actuar de una madera madura, científica y al menos justa, están desplazando los problemas con su sexualidad infantil reprimida a decisiones sociales y deportivas tan relevantes como ésta. Es una manera de entenderlo benevolente, porque también podemos pensar que es por ignorancia, o por razones económicas, o directamente por envidia, venganza, maldad, o por corrupción, o una manera de enviar un mensaje al país de nacimiento del ciclista, que no sabemos si hubiera sido otro si éste hubiera nacido, por ejemplo, en china: “ya no sois lo que erais”. Un “por” que en realidad es un “para” y una “o” que en realidad, seguramente, sea una “y”.
El caso es que criminalizar a un ciclista, producto del propio sistema de mercado deportivo, debe ser consecuencia de un psiquismo al parecer algo impotente y perverso, gobernado por la doble moral y la culpa proyectada en un chivo expiatorio, la propia corrupción velada por la aplicación de la ley sobre el peón de turno, parecido a los arrestos de chinos y famosos en el caso de blanqueo de dinero en España. Una manera de desviar la mirada, como con el revuelo que este asunto ha provocado.
El presidente de la Unión Ciclista Internacional quiere olvidar a Armstrong, eliminar todo su rastro, lo cual no quiere decir borrarlo de la historia del ciclismo, tal como nos intentó mostrar el juez Garzón, “legalmente” silenciado. Olvidar a ciclistas como Armstrong de la historia del Tour porque él continuó cuando otros seguramente se retiraron antes de ser pillados, es como olvidar que hubo un padre que se acostó con nuestra madre para que
naciéramos, lo que no significaría, como sabemos, que no hubiera un padre que contribuyó al proceso. Y no es que Armstrong sea el padre del ciclismo, pero los ciclistas son el alma de la competición y ganar siete Tours de Francia merece algún reconocimiento. En realidad la exageración la encontramos en los propios medios de comunicación, como con este titular aparecido el día de hoy en la portada de un periódico: “Armtrong ensucia los 100 años del Tour”. El entorno no es una excusa, Armstrong es también responsable de sus actos, pero hay que darse cuenta de que no es suya toda la responsabilidad que implica el caso y no es justa una sentencia de ese calibre cuando es juzgado curiosamente por los mismos que le acusan. La pregunta es: y a ellos ¿quién les juzga?, ¿su mamá?.
Las leyes y las normas hay que aceptarlas, eso lo sabemos consciente e inconscientemente, no en vano esta sumisión fue la base de la constitución de nuestro psiquismo y de la civilización. Pero cuando las figuras de poder actúan como si ellos mismos fueran la ley, cambiando sus postulados más fundamentales a su antojo moralista y comercial, deja de existir la ley. A pesar de esto quieren y exigen que otros respeten esa bruma acuosa en que su mezquindad se despacha a gusto en pro de los sueños omnipotentes de poder. Con sus necesidades de alimentación y casa satisfechas mucho más allá de lo requerido por la necesidad, con una arrogancia con la que no pueden detenerse a pensar que cambiar primero de ideología, psicoanalizar su goce perverso e infantil, aprender a hablar y a leer, es fundamental antes de hacer uso de los propios productos de mercado que ponen en escena su muro de las lamentaciones. Sería una condición indispensable para llegar a ser un justo gestor de ese poder económico, político, social, cultural y por supuesto, deportivo, más correspondiente en estos tiempos al ámbito privado que al público, más para unos pocos afortunados que para el pueblo. Ejercer el poder por el poder no educa a nadie, más cuando todos saben, aunque se hagan los despistados, que con el tema del dopaje importantes cuestiones se ponen en juego.
El asunto es que en la mayoría de los ámbitos de poder actuales, lo correspondiente a la economía no hace más que confundirse con una economía libidinal “coitalizada”, con un mete saca al estilo más propio de las relaciones eróticas sodomitas, como la relación de Alemania y España, en que la primera goza de multiorgasmos bancarios apretándole, con perdón, los huevos a la segunda. Sabemos, por acertadas películas como "En Defensa Propia" del Director Miguel Oscar Menassa, que los problemas actuales del mundo, las medidas políticas desacertadas, el movimiento de los mercados, son también producto de nuestro psiquismo. Si no, cómo se explican ustedes que una sola frase del presidente del BCE haga bajar la prima de riesgo o subir la bolsa en un solo día. Los poderosos lo saben, la imagen y la palabra tienen más valor y fuerza que todo un ejército junto, atacando. El problema es que la palabra es un instrumento que utilizan de manera perversa, si es el caso de que la utilicen, dado el silencio al que se acogen según el modelo democrático pro-franquista aplicado. Modelo en que no sólo someten utilizando con tacañería y escasez el vocabulario, también someten con la represión policial, con la represión verbal y sexual en el más amplio sentido de la palabra, o incluso, si nos permiten, más íntimamente tatuando el golpe de una regla en la mano de un niño mientras se lavan la sotana aprovechando que Dios anda ocupado resolviendo si Adan y Eva tendrían que tener, o no, ombligo, en las pinturas renancentistas.
Y parece que no pasara nada, pero tenemos que decirlo: es socialmente indignante, políticamente incorrecto, moralmente deplorable, éticamente vergonzoso, que, como pequeño ejemplo, sean gastados 50 millones de euros en la visita promocional del papa a España con 870 millones de personas pasando hambre en el mundo. O que sea comprado un nuevo papa-móvil por 400.000 €, mientras en la radio escuchamos al Papa Benedicto XVI en la Jornada Mundial de la Alimentación, decir: “Se trata, en definitiva, de asumir una actitud interior de responsabilidad, capaz de inspirar un estilo de vida distinto, con la sobriedad necesaria en el comportamiento y el consumo, para favorecer así el bien de la sociedad. Y que valga también para las generaciones futuras, por su sostenibilidad, tutela de los bienes de la creación, distribución de los recursos y, sobre todo, el compromiso concreto por el desarrollo de pueblos y naciones enteras". No podemos más que sentir contradicción y decepción. La subvención a la iglesia decrece, aún así se mantiene según los medios españoles en 1,7 millones de euros. Dinero para negocios privados y bancos sin código deontológico que les rija, y niños sin dentista, sin gafas, sin transporte, sin guardería, sin ayuda para estudios, y más encima pagando unos 50 euros al mes por calentar un tupper en el microondas de su colegio, entretanto los Ministros comen subvencionados fuera del recorte de 2.700 millones de euros de la Comunidad de Madrid para los servicios sociales, la sanidad y la educación. Pequeños ejemplos, grandes esfuerzos de familias de la clase media en España, tendente a desaparecer.
A lo mejor es que el proyecto está enfocado en que aprendamos a tomar la posición del presidente español, decúbito prono, y otorgar 40 mil millones de euros de nuestro dinero a los bancos, de los cuales hacen uso los directivos de la catástrofe para irse a su casa con indemnizaciones de 14 millones de euros y con los préstamos cerrados para el pueblo porque no hay dinero. O si no, incorporándonos hacia decúbito supino, se elimine el IBI y el IAE al proyecto multimillonario de Eurovegas, al mismo tiempo que se suben los impuestos, se bajan los sueldos, se eliminan las ayudas para la educación y la cultura, se acaba progresivamente con la sanidad para los más necesitados, suben todos los productos especialmente los de primera necesidad, baja el valor adquisitivo de los españoles de la clase media trabajadora, de los pobres, y se destruyen progresivamente desde el año 2008, 2.6 millones de puestos de trabajo, lo cual eleva a un nada despreciable 25 % la tasa actual de paro en España. Dentro de este porcentaje se encuentran sobre todo jóvenes que no solo no trabajan, sino que tampoco estudian, y que por si eso fuera poco son criminalizados por hablar, por quejarse, por luchar por algo, designados de extrema izquierda por medios de comunicación y políticos, como si ese discurso de izquierda se pudiera encontrar fácilmente en este momento en España.
El paro aumenta, el consumo decae, volvemos 30, 40 o 50 años atrás en derechos laborales y sociales más crueles aún si cabe. Y con esta situación en la mayor parte del vivir cotidiano del pueblo español, escuchamos a la señora Ministra de Trabajo decir, sin prurito alguno, aunque luego no pare de rascarse, y sin ningún dato de ninguna entidad que corrobore su declaración, que estamos saliendo de la crisis cuando todos vemos cómo se agrava progresivamente la situación en todos los ámbitos. Son valoraciones que no hacen más que legitimar la estupidez familiar, la ignorancia, la maldad y las inhibiciones psíquicas de la mayoría de los que nos rigen y que tienen la palabra en los medios de comunicación.
Estas faltas de respeto que se permiten los políticos a los ciudadanos también hablan de un silencio y una pasividad como españoles que nos hace cómplices. Por un lado, de que la izquierda hoy por hoy malgaste su energía en la pasividad que requiere mantener un poder que ya perdió en las urnas. Fracaso, nos atreveríamos a decir que casi deseado después de que su candidato no pudiera más que ponerse una corbata azul y dejara mentir a destajo a su opositor en el debate previo y definitivo a las elecciones. Suponemos que demasiadas complicaciones se avecinaban. Y por otro lado, en lo que respecta a la derecha, con el poder que le otorgó la mayoría esperanzada en no ser más vapuleada por la injusticia, encuentran hoy el cerebro de una operación salvaje, delictiva y criminal contra sí mismos. Por supuesto no nos referimos a las clases económicas altas, intactas hasta el momento. Dos manos políticas, Izquierda y Derecha, atrapadas en este momento histórico de decadencia por un mismo cuerpo ideológico y discursivo.
Lo cierto es que con los resultados obtenidos en las elecciones en Galicia no sabemos si somos conscientes de la situación, o que tal vez la extrema fidelidad a modelos amados que claramente son perjudiciales, nos hayan jugado una mala pasada a la hora de votar. También es probable que como pueblo estemos faltos de alternativas políticas confiables, tanto por la fragmentación interna que sufren los dos principales partidos, como por las medidas absolutamente infructuosas para el crecimiento del país: robo de sueldos, arrebato de los derechos, veto y sectorización de la cultura y la educación, desatención de los más desfavorecidos, cierre de todo tipo de centros asistenciales, sociales y culturales, subida de impuestos, incremento del precio de servicios básicos, etc, etc. Medidas reflejadas en los nefastos datos consecuentes, como por ejemplo, el desplome del consumo durante solo el mes de septiembre de 2012 de un 12 %. ¿Esperaban acaso algún otro resultado?.
Y es curioso que al borde de la pobreza y la exclusión social se le pida a las familias que dejen de quejarse, bajo amenaza de aplicar el veto al habla o la manifestación por “artículo 33” de la “Ley x” creada oportunamente y por cualquier justificación que se inventen, no sin antes promover el botellón para que los estudiantes cierren la boca en torno a la botella y no entorno al Congreso de los Diputados, con las manos levantadas para no ser confundidos con los perturbadores que gritan: “¡que soy compañero, que soy compañero!”. En resumidas cuentas, casi todos, si no todos los puntos del programa electoral incumplidos: en cualquier país civilizado eso significaría una dimisión inminente por engaño y agresión al pueblo.
Está claro, lo de Armstrong es una excusa, no vamos a comparar lo incomparable en un ánimo globalizacionista, pero aunque las diferencias son evidentes, el poder impositivo y mudo hace estragos de manera muy similar en buena parte del mundo, injusta, cruel e injustificadamente. Cada uno debería responder por su parte de responsabilidad, pero no va a ser así ni en España, donde nos encontramos con paradojas tales como que le otorguen un crédito de casi 6 millones de euros a un yerno del Rey que dice ganar 3.000 euros al mes, ni en el Tour, que son capaces de criminalizar a un deportista de manera desproporcionada, borrarle de la historia, después del trabajo cumplido según sus propios parámetros.
Encontraron cabeza de turco e incriminarán a Armstrong, dejando los premios desiertos por no verse en la tesitura de pillar a más deportistas en la falta que daría al traste con el mensaje promocional y la cuantiosa partida destinada al antidopaje. Y no, no está mal dicho, la droga es un negocio y el marketing que esta decisión supone es realmente abrumador: según ellos, Armstrong ha ganado nada menos que siete Tours de Francia solo por doparse, las ventas se incrementarán un 200 %, toda una oportunidad para deportistas ambiciosos y comerciantes. Este es el tipo de mensaje al que nos tienen acostumbrados desde los ámbitos de poder, cuya educación se reduce a aprender a soportar la injusticia y tolerar la estupidez. La enfermedad, la ambición suprema del podio y la ignorancia, generan grandes beneficios a sectores determinados de la industria, dan de comer a gobiernos y enriquecen a grupos selectos de individuos y/o colectivos como a la Agencia contra el Dopaje, o bien a las farmacéuticas, dueñas y beneficiarias de la clave de nuestro éxito, conseguido sin ningún trabajo señoras y señores, sólo con tomarse una pastillita…
Susana Lorente
mercredi 16 janvier 2013
LA GUERRE par Miguel Oscar Menassa
La guerre,
aujourd'hui j'ai pensé aux messieurs et la guerre.
Et je dois le dire, même si personne ne le croit,
mille litres de sang coagulé se sont mis à pleurer.
Le ventre de ma mère déchiqueté en mille morceaux,
ses bras, ses amours, ses nerfs congelés.
Mon père, son regard brisé par le temps,
mon père mort, pourri, proie des vers
et mes tristes frères et moi-même, vivant de silences.
La guerre,
aujourd'hui j'ai pensé aux dames et la guerre.
Chez mon peuple personne ne dormait bien,
le coeur de la ville vivait troublé.
Les femmes tissaient durant les nuits des chiffons de sang,
les hommes murmuraient, tramaient des vengeances, mouraient.
Les plus jeunes portaient le deuil en permanence
et les petits anges futurs mouraient avant de naître
et mes tristes sœurs et moi-même, mourant de silences.
La guerre,
cette fois, aussi, sera avec d'autres.
Je parlerai avec les voix occultes de la terre,
avec ces morts qui furent, totalement,
privés de leur liberté.
Beaux garçons, pleins d'énergies,
morts avant terme.
Je suis cette grandiose énergie liberée,
personne ne pourra me vaincre, je suis un million de morts,
l'hymne que la mort réclame pour elle,
le noir du noir,
les éclats du noir,
les émeraudes de la mort.
Miguel Oscar Menassa
"L'amour existe et la liberté aussi"
"Visage de la mort"
Miguel Oscar Menassa
aujourd'hui j'ai pensé aux messieurs et la guerre.
Et je dois le dire, même si personne ne le croit,
mille litres de sang coagulé se sont mis à pleurer.
Le ventre de ma mère déchiqueté en mille morceaux,
ses bras, ses amours, ses nerfs congelés.
Mon père, son regard brisé par le temps,
mon père mort, pourri, proie des vers
et mes tristes frères et moi-même, vivant de silences.
La guerre,
aujourd'hui j'ai pensé aux dames et la guerre.
Chez mon peuple personne ne dormait bien,
le coeur de la ville vivait troublé.
Les femmes tissaient durant les nuits des chiffons de sang,
les hommes murmuraient, tramaient des vengeances, mouraient.
Les plus jeunes portaient le deuil en permanence
et les petits anges futurs mouraient avant de naître
et mes tristes sœurs et moi-même, mourant de silences.
La guerre,
cette fois, aussi, sera avec d'autres.
Je parlerai avec les voix occultes de la terre,
avec ces morts qui furent, totalement,
privés de leur liberté.
Beaux garçons, pleins d'énergies,
morts avant terme.
Je suis cette grandiose énergie liberée,
personne ne pourra me vaincre, je suis un million de morts,
l'hymne que la mort réclame pour elle,
le noir du noir,
les éclats du noir,
les émeraudes de la mort.
Miguel Oscar Menassa
"L'amour existe et la liberté aussi"
"Visage de la mort"
Miguel Oscar Menassa
mardi 15 janvier 2013
Nous nous sommes rencontrés hier
Rencontres
avec des montres molles et des parfums inattendus jusqu'à l'aube.
Des
éclairs volatilisaient les rideaux de la pièce
et
allumaient des miroirs.
Ensuite
venaient les rituels
et sur le sol gisaient des dentelles intérieures
marquant
des routes de déviations,
destinées
inconnues des corps.
C'était
comme des chiffons jetés au hasard
pour
atteindre la nudité,
qui
n'indiquait pas l'évanouissement final
ou
l'incertaine écriture de deux vies
qui
entraient dans une parenthèse.
Bulle
avec la mûre promise du Jardin halluciné,
et
soupçons d'une éternité interrompue
par
les bruits de l'ambiance qui dénaturaient les promesses.
Des
ailes pour voler et la bulle naviguait des espaces
parce
que se déplacer était son destin
et
perdre l'apparence jusqu'à la prochaine rencontre.
Après
venaient à nouveau les parfums
et
l'eau glissant sur le corps
et
les chiffons acquéraient leur importance de soies et de coton,
et
des peignes et des chaussures
et
ce souvenir inévitable du monde
qui
nous attendait à la sortie de ce rêve,
pour
redevenir ceux que nous n'étions pas non plus.
vendredi 4 janvier 2013
Dit de la Force et de l'Amour
Entre tous mes tourments entre la mort et moi
Entre mon désespoir et la raison de vivre
Il y a l'injustice et ce malheur des hommes
Que je ne peux admettre il y a ma colère
Il y a les maquis couleur de sang d'Espagne
Il y a les maquis couleur du ciel de Grèce
Le pain le sang le ciel et le droit à l'espoir
Pour tous les innocents qui haïssent le mal
Entre mon désespoir et la raison de vivre
Il y a l'injustice et ce malheur des hommes
Que je ne peux admettre il y a ma colère
Il y a les maquis couleur de sang d'Espagne
Il y a les maquis couleur du ciel de Grèce
Le pain le sang le ciel et le droit à l'espoir
Pour tous les innocents qui haïssent le mal
La lumière toujours est tout près de s'éteindre
La vie toujours s'apprête à devenir fumier
Mais le printemps renaît qui n'en a pas fini
Un bourgeon sort du noir et la chaleur s'installe
La vie toujours s'apprête à devenir fumier
Mais le printemps renaît qui n'en a pas fini
Un bourgeon sort du noir et la chaleur s'installe
Et la chaleur aura raison des égoïstes
Leurs sens atrophiés n'y résisteront pas
J'entends le feu parler en riant de tiédeur
J'entends un homme dire qu'il n'a pas souffert
Toi qui fus de ma chair la conscience sensible
Toi que j'aime à jamais toi qui m'as inventé
Tu ne supportais pas l'oppression ni l'injure
Tu chantais en rêvant le bonheur sur la terre
Tu rêvais d'être libre et je te continue.
Leurs sens atrophiés n'y résisteront pas
J'entends le feu parler en riant de tiédeur
J'entends un homme dire qu'il n'a pas souffert
Toi qui fus de ma chair la conscience sensible
Toi que j'aime à jamais toi qui m'as inventé
Tu ne supportais pas l'oppression ni l'injure
Tu chantais en rêvant le bonheur sur la terre
Tu rêvais d'être libre et je te continue.
LA POÉSIE EST ARRIVÉE ET M’A DIT
Un oui ou bien un
non, m’ont fait
ouvrir de nouveaux chemins, abandonner des chemins.
ouvrir de nouveaux chemins, abandonner des chemins.
Jusqu’à ce qu’une
nuit, je tombe sur la Poésie
je passais mon temps à voler d’un côté à l’autre
selon le caprice de mes tendres bien-aimées
qui de l’amour ne savaient que faire l’amour.
je passais mon temps à voler d’un côté à l’autre
selon le caprice de mes tendres bien-aimées
qui de l’amour ne savaient que faire l’amour.
La Poésie m’a dit
gravement :
Pour vivre, un homme, n’a pas besoin de voler
et moins encore d’un côté à l’autre derrière sa bien-aimée.
Un homme doit avoir les pieds à la hauteur des pieds.
Pour vivre, un homme, n’a pas besoin de voler
et moins encore d’un côté à l’autre derrière sa bien-aimée.
Un homme doit avoir les pieds à la hauteur des pieds.
L’âme à la
portée d’une brève caresse,
le soleil sur la terre à l’heure du soleil,
le corps et la parole tels des fleuves disponibles
et la nuit un rêve, une histoire d’amour.
le soleil sur la terre à l’heure du soleil,
le corps et la parole tels des fleuves disponibles
et la nuit un rêve, une histoire d’amour.
Un homme a tous ses
espoirs en l’homme.
Un homme a comme drapeau la liberté.
Il donne de l’eau à l’assoiffé et lutte pour un morceau de pain
et il aime, il fait comme s’il aimait mais il ne sait pas aimer.
Un homme a comme drapeau la liberté.
Il donne de l’eau à l’assoiffé et lutte pour un morceau de pain
et il aime, il fait comme s’il aimait mais il ne sait pas aimer.
Un homme, a dit la
Poésie sévèrement,
un homme sait qu’il mourra et ça lui est égal.
Il sait qu’il meurt quand il écrit et, cependant, il écrit.
Il sait que chaque amour le tue et, cependant, il tombe amoureux.
un homme sait qu’il mourra et ça lui est égal.
Il sait qu’il meurt quand il écrit et, cependant, il écrit.
Il sait que chaque amour le tue et, cependant, il tombe amoureux.
Un homme, lui
dis-je, ambitionne de voler
et bien qu’il ne puisse pas ça lui est égal.
Il ambitionne de voler, il aime l’illusion de voler.
Sentir à cet instant qu’un jour…
et bien qu’il ne puisse pas ça lui est égal.
Il ambitionne de voler, il aime l’illusion de voler.
Sentir à cet instant qu’un jour…
Un homme, Poésie,
est capable de tuer,
il est capable de dévorer le cœur aimé,
d’enlever de sa bouche avec dégoût un baiser d’amour
et d’aimer, de ses amants captifs, l’argent.
il est capable de dévorer le cœur aimé,
d’enlever de sa bouche avec dégoût un baiser d’amour
et d’aimer, de ses amants captifs, l’argent.
Et un après-midi
aussi , un homme
se laisse caresser par une brise, un air,
un sentiment le frappe en pleine poitrine
et le pauvre homme dans sa chute tombe amoureux.
se laisse caresser par une brise, un air,
un sentiment le frappe en pleine poitrine
et le pauvre homme dans sa chute tombe amoureux.
Et il fait comme
s’il avait du sang dans les veines
et il saute et il court et il se caresse avec frénésie
et il veut se livrer, totalement, par amour
et là, la police arrive et on le met en prison.
et il saute et il court et il se caresse avec frénésie
et il veut se livrer, totalement, par amour
et là, la police arrive et on le met en prison.
Tu me suis, Poésie
? C’est de l’homme dont nous parlons.
Il est capable de mourir pour de faux idéaux
capable de faire la guerre pour presque rien
de laisser mourir son autre moitié, en silence.
Il est capable de mourir pour de faux idéaux
capable de faire la guerre pour presque rien
de laisser mourir son autre moitié, en silence.
Il se met dans le
centre du volcan et le défie.
Il veut traverser les océans avec son corps,
toucher l’immensité, le ciel avec ses vers
percer le ventre de la montagne, la pierre.
Il veut traverser les océans avec son corps,
toucher l’immensité, le ciel avec ses vers
percer le ventre de la montagne, la pierre.
L’homme veut
arriver avec ses battements
au centre inconnu de la terre,
à la vie intime de tous ses amants,
il veut arriver, au cœur des choses.
au centre inconnu de la terre,
à la vie intime de tous ses amants,
il veut arriver, au cœur des choses.
Et il tombe
amoureux, Poésie,
et il pourrit comme une fleur au soleil
quand quelqu’un meurt ou l’abandonne.
et il pourrit comme une fleur au soleil
quand quelqu’un meurt ou l’abandonne.
Miguel Oscar
MENASSA
“Volcánicos murmullos “de
Miguel Oscar Menassa
samedi 17 novembre 2012
J'AI CHERCHÉ
À mon fils Pablo
J’ai cherché, obstinément,
un pas vers l’avant
et je n’ai rien pu trouver.
J’ai essayé, habilement,
de tomber des hauteurs
et je n’obtenais rien.
J’ai voyagé, follement,
par des rues impossibles,
sans trouver le ciel.
J’ai laissé, posément,
tout ce que j’aime
et tout ce que j’aime
est en moi.
J’ai cherché, obstinément,
un pas vers l’avant
et je n’ai rien pu trouver.
J’ai essayé, habilement,
de tomber des hauteurs
et je n’obtenais rien.
J’ai voyagé, follement,
par des rues impossibles,
sans trouver le ciel.
J’ai laissé, posément,
tout ce que j’aime
et tout ce que j’aime
est en moi.
Toujours au même endroit,
lointain et paisible,
regardant les étoiles,
toujours contre moi-même,
paralysé de terreur,
sans trouver le désir.
Sans personne qui arrache
de mes yeux, sans lumière,
des bandeaux obscurs.
Toujours caché
dans mon propre cœur,
sans issues à peine,
sans amour.
lointain et paisible,
regardant les étoiles,
toujours contre moi-même,
paralysé de terreur,
sans trouver le désir.
Sans personne qui arrache
de mes yeux, sans lumière,
des bandeaux obscurs.
Toujours caché
dans mon propre cœur,
sans issues à peine,
sans amour.
Je laisse des traces sur mes pas
et je me déclare en liberté.
Je ne veux plus tomber,
je ne cherche plus de cieux impossibles,
ni de lumières fascinées,
ni de pas en avant qui,
simplement,
soulagent ma douleur ou ma tristesse.
et je me déclare en liberté.
Je ne veux plus tomber,
je ne cherche plus de cieux impossibles,
ni de lumières fascinées,
ni de pas en avant qui,
simplement,
soulagent ma douleur ou ma tristesse.
En pleine liberté,
éloigné d’humaines velléités.
Laissant,
éloigné d’humaines velléités.
Laissant,
comme s’ils étaient des symptômes éternels,
que mes grands amours,
fassent avec moi cette sieste de l’âme, vivent, avec moi, cette douleur.
que mes grands amours,
fassent avec moi cette sieste de l’âme, vivent, avec moi, cette douleur.
de Pleurs de l'Exil
dimanche 4 novembre 2012
"Leer la situación, la realidad humana" - Seminario SIGMUND FREUD 2012/2013 por Amelia Díez Cuesta
"—¿Puede explicar la relación entre sobredeterminación y dominancia?
Decimos que la instancia económica sobredetermina la estructura social que está integrada por las instancias jurídico-política, filosófica, religiosa y la misma instancia sobredeterminante, la economía.
Que la instancia económica sobredetermine la estructura social quiere decir que en cualquier sistema de producción que estudiemos, sea esclavista, feudal, capitalista —las formaciones sociales padecidas por nuestra civilización—, podrán aparecer dominando el proceso social cualquiera de las instancias pero en todos los casos la sobredeterminación es económica. En el capitalismo la instancia económica es a la vez sobredeterminante y dominante.
Veamos la modificación padecida por la instancia religiosa, que dominaba los procesos sociales durante el feudalismo y que hubo de resignar tal dominio, a la instancia sobredeterminante con la producción de la revolución burguesa.
Bajo el feudalismo la idea de Dios era trascendente. Dios era el verbo, siempre igual, y en su quietud todo lo que era palabra participaba de su naturaleza en la que encontraba fundamento y sentido.
Las leyes del arte y la producción, en tanto revelación divina, no podían ser alteradas sino por los representantes del verbo divino, que no eran precisamente los artistas ni los que producían los bienes.
La instancia sobredeterminante era la económica, ya que sin producción material no hay vida en la que pueda residir ninguna humanidad. El campesino sembraba en una fecha del año y no en otra, porque si no, no crecía el trigo, ni la cebada, ni su propia vida, ni la de su señor. La organización productiva se produce en el quehacer productivo.
Esa organización no la inventó Dios, pero eso no le impidió apropiarse de ella, dictaminando como divinas esas leyes productivas por tener que ver con el verbo, que en todos los casos era Dios. Así, estas leyes padecieron las cualidades divinas donde el producto de la actividad productiva —la organización de los procesos de trabajo— se presentaba como un orden que, por provenir de Dios, participaba de sus cualidades:
ser inmutables. Esta vocación no impidió que la instancia económica modificara su organización. Este cambio se generó en un proceso donde las relaciones de producción —la manera de intercambiar entre los hombres—, dominadas por la religión, entran en contradicción con los cambios que acontecían en la organización productiva. El producto de esta contradicción es un nuevo sistema de producción social: el capitalismo.
¿Qué ocurrió con el Dios trascendente?
Mutó en Dios inmanente. El Dios protestante, el Dios hegeliano que se transforma en la transformación de la cosa, inmane en cada gestalt. Es lícito, en este nuevo orden divino, la investigación de la cosa porque en esta actividad se recorre el camino de la búsqueda del Señor yacente en ella. Las ciencias experimentales —pivot ideativo en que centra su posibilidad el nuevo sistema social, ya que de ellas dependen las transformaciones
de los instrumentos de producción—, antes heréticas, del beneplácito del nuevo Dios. Y no se trató de ninguna bondad, sino del resultado de la transformación social que relegó de su posición dominante a la religión, para pasar a una nueva dominación, la de la instancia sobredeterminante: la instancia económica. Los caracteres del ser Dios supeditan sus cualidades a los requisitos de la nueva dominación.
Donde antes las leyes de la producción eran inmutables por padecer el rigor de esa divinidad, hoy el orden divino inmane en la cosa por imperativo de la investigación de la nueva dominancia la economía consolidada en todo proceso de producción."
Freud y Lacan - hablados 1 -
De Miguel Oscar Menassa
Seminario SIGMUND FREUD 2012/2013 por Amelia Díez Cuesta
Decimos que la instancia económica sobredetermina la estructura social que está integrada por las instancias jurídico-política, filosófica, religiosa y la misma instancia sobredeterminante, la economía.
Que la instancia económica sobredetermine la estructura social quiere decir que en cualquier sistema de producción que estudiemos, sea esclavista, feudal, capitalista —las formaciones sociales padecidas por nuestra civilización—, podrán aparecer dominando el proceso social cualquiera de las instancias pero en todos los casos la sobredeterminación es económica. En el capitalismo la instancia económica es a la vez sobredeterminante y dominante.
Veamos la modificación padecida por la instancia religiosa, que dominaba los procesos sociales durante el feudalismo y que hubo de resignar tal dominio, a la instancia sobredeterminante con la producción de la revolución burguesa.
Bajo el feudalismo la idea de Dios era trascendente. Dios era el verbo, siempre igual, y en su quietud todo lo que era palabra participaba de su naturaleza en la que encontraba fundamento y sentido.
Las leyes del arte y la producción, en tanto revelación divina, no podían ser alteradas sino por los representantes del verbo divino, que no eran precisamente los artistas ni los que producían los bienes.
La instancia sobredeterminante era la económica, ya que sin producción material no hay vida en la que pueda residir ninguna humanidad. El campesino sembraba en una fecha del año y no en otra, porque si no, no crecía el trigo, ni la cebada, ni su propia vida, ni la de su señor. La organización productiva se produce en el quehacer productivo.
Esa organización no la inventó Dios, pero eso no le impidió apropiarse de ella, dictaminando como divinas esas leyes productivas por tener que ver con el verbo, que en todos los casos era Dios. Así, estas leyes padecieron las cualidades divinas donde el producto de la actividad productiva —la organización de los procesos de trabajo— se presentaba como un orden que, por provenir de Dios, participaba de sus cualidades:
ser inmutables. Esta vocación no impidió que la instancia económica modificara su organización. Este cambio se generó en un proceso donde las relaciones de producción —la manera de intercambiar entre los hombres—, dominadas por la religión, entran en contradicción con los cambios que acontecían en la organización productiva. El producto de esta contradicción es un nuevo sistema de producción social: el capitalismo.
¿Qué ocurrió con el Dios trascendente?
Mutó en Dios inmanente. El Dios protestante, el Dios hegeliano que se transforma en la transformación de la cosa, inmane en cada gestalt. Es lícito, en este nuevo orden divino, la investigación de la cosa porque en esta actividad se recorre el camino de la búsqueda del Señor yacente en ella. Las ciencias experimentales —pivot ideativo en que centra su posibilidad el nuevo sistema social, ya que de ellas dependen las transformaciones
de los instrumentos de producción—, antes heréticas, del beneplácito del nuevo Dios. Y no se trató de ninguna bondad, sino del resultado de la transformación social que relegó de su posición dominante a la religión, para pasar a una nueva dominación, la de la instancia sobredeterminante: la instancia económica. Los caracteres del ser Dios supeditan sus cualidades a los requisitos de la nueva dominación.
Donde antes las leyes de la producción eran inmutables por padecer el rigor de esa divinidad, hoy el orden divino inmane en la cosa por imperativo de la investigación de la nueva dominancia la economía consolidada en todo proceso de producción."
Freud y Lacan - hablados 1 -
De Miguel Oscar Menassa
Seminario SIGMUND FREUD 2012/2013 por Amelia Díez Cuesta
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