Il ne me reste,
je dois vous dire,
ni une larme,
en vérité,
je n’ai pas,
de temps pour l’amour.
Je passe,
ma vie,
à penser au futur.
Je suis,
un gouvernant,
ce que l’on appelle :
un leader,
je désire donc,
ce que désire tout le monde,
et cependant
ma fragmentation,
a ses limites.
Ce que je cherche,
c’est l’oubli,
je sais,
que dans le passé,
se trouve la mort.
Je vois dans la ville,
de petits morceaux,
éparpillés
de ma peau,
ma propre gorge
dans chaque gorge,
mon corps,
défait.
Je suis,
l’homme divisé.
Un morceau de siècle
désirant l’éclatement,
qui puisse simuler,
sans pareil,
l’atomique explosion.
Je suis né
aux débuts du grand final,
je suis,
je veux le dire,
un fils de la guerre,
je suis,
divisé en deux :
amis
et ennemis.
Et à cause des radiations,
mon amour,
tourne à la haine,
constamment.
La haine,
envers la mort.
Il faut dire,
que moi,
je suis né dans un siècle,
où l’homme devait
être,
la matière première
de son propre instrument.
Les sciences,
contre l’homme,
son propre créateur.
Siècle de la folie,
fou va-et-vient, proche de l’éclatement,
entre dieu,
est éternel
et dieu,
est mort.
et certains
sont capables,
pour que dieu existe,
de provoquer le final.
Atteindre
le royaume des cieux.
MORALE :
Comme il est démontré dans le poème,
les drogues hallucinogènes,
en général,
ainsi que
l’héroïne,
morphine et dérivés,
opium et encore,
les plus capitalistes,
comme les amphétamines,
la cocaïne
ou l’alcool,
drogues,
qui comme nous le savons tous,
par les temps qui courent,
sont propices
à la découverte
de nouveaux espaces,
un,
au-delà,
de l’homme.
Une espèce de ciel.
Ce sont,
des drogues rationalistes
elles croient en dieu.
Les sciences en général,
comme,
elles menacent l’homme,
de la destruction de l’univers,
par explosions atomiques,
ou bien,
d’un changement de monde,
au moyen,
dit-on,
d’une modification éthique.
Les sciences,
dis-je,
croient encore,
à la fin du monde,
elles sont chrétiennes.
Toute nouvelle manière de vivre,
propice à la création,
de nouveaux espaces,
ou pire encore,
la simple
ou topologique modification,
des espaces,
préalablement constitués ;
doivent,
éveiller les soupçons,
chez les anthropologues contemporains.
Je le dis,
tel qu’on le lit,
l’espace
est :
un problème des dieux.
Un problème pour l’homme,
le temps
et là,
la question.
Accoutumé
à diviser les espaces,
créer,
ou sublimer,
de nouveaux espaces,
l’homme,
laisse passer,
presque sans se rendre compte,
je dois vous dire,
ni une larme,
en vérité,
je n’ai pas,
de temps pour l’amour.
Je passe,
ma vie,
à penser au futur.
Je suis,
un gouvernant,
ce que l’on appelle :
un leader,
je désire donc,
ce que désire tout le monde,
et cependant
ma fragmentation,
a ses limites.
Ce que je cherche,
c’est l’oubli,
je sais,
que dans le passé,
se trouve la mort.
Je vois dans la ville,
de petits morceaux,
éparpillés
de ma peau,
ma propre gorge
dans chaque gorge,
mon corps,
défait.
Je suis,
l’homme divisé.
Un morceau de siècle
désirant l’éclatement,
qui puisse simuler,
sans pareil,
l’atomique explosion.
Je suis né
aux débuts du grand final,
je suis,
je veux le dire,
un fils de la guerre,
je suis,
divisé en deux :
amis
et ennemis.
Et à cause des radiations,
mon amour,
tourne à la haine,
constamment.
La haine,
envers la mort.
Il faut dire,
que moi,
je suis né dans un siècle,
où l’homme devait
être,
la matière première
de son propre instrument.
Les sciences,
contre l’homme,
son propre créateur.
Siècle de la folie,
fou va-et-vient, proche de l’éclatement,
entre dieu,
est éternel
et dieu,
est mort.
et certains
sont capables,
pour que dieu existe,
de provoquer le final.
Atteindre
le royaume des cieux.
MORALE :
Comme il est démontré dans le poème,
les drogues hallucinogènes,
en général,
ainsi que
l’héroïne,
morphine et dérivés,
opium et encore,
les plus capitalistes,
comme les amphétamines,
la cocaïne
ou l’alcool,
drogues,
qui comme nous le savons tous,
par les temps qui courent,
sont propices
à la découverte
de nouveaux espaces,
un,
au-delà,
de l’homme.
Une espèce de ciel.
Ce sont,
des drogues rationalistes
elles croient en dieu.
Les sciences en général,
comme,
elles menacent l’homme,
de la destruction de l’univers,
par explosions atomiques,
ou bien,
d’un changement de monde,
au moyen,
dit-on,
d’une modification éthique.
Les sciences,
dis-je,
croient encore,
à la fin du monde,
elles sont chrétiennes.
Toute nouvelle manière de vivre,
propice à la création,
de nouveaux espaces,
ou pire encore,
la simple
ou topologique modification,
des espaces,
préalablement constitués ;
doivent,
éveiller les soupçons,
chez les anthropologues contemporains.
Je le dis,
tel qu’on le lit,
l’espace
est :
un problème des dieux.
Un problème pour l’homme,
le temps
et là,
la question.
Accoutumé
à diviser les espaces,
créer,
ou sublimer,
de nouveaux espaces,
l’homme,
laisse passer,
presque sans se rendre compte,
l’ineffable,
impondérable temps,
et lui,
stupide
machinal,
va,
marquant
les heures.
Je suis,
celui qui veut,
arrêter le temps,
au moment précis,
de la plénitude.
impondérable temps,
et lui,
stupide
machinal,
va,
marquant
les heures.
Je suis,
celui qui veut,
arrêter le temps,
au moment précis,
de la plénitude.
Ni temps de naître,
ni temps de jouir,
ni temps de mourir,
ni temps de souffrir.
Maintenant
nous promulguons :
jouer,
jouer
jusqu’à vivre,
temps de tous.
ni temps de jouir,
ni temps de mourir,
ni temps de souffrir.
Maintenant
nous promulguons :
jouer,
jouer
jusqu’à vivre,
temps de tous.
Traduction de Clémence Loonis
Cuadro de Miguel Oscar Menassa: "Una mirada en el tiempo"
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