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jeudi 10 décembre 2015
«LA PRESSE EST EN TRAIN DE PASSER LES BORNES AVEC LES INFORMATIONS - 2 décembre 2010 - Par Miguel Oscar Menassa
Moi, il me semble qu’ils sont en train de passer les bornes avec les nouvelles, et que c’est ainsi que l’on enlève de l’importance aux nouvelles graves. Ils mélangent, en titres et en espace, les irrégularités des États-Unis qui, dans quelques cas, en arrivent à la torture illégale, aux assassinats et aux crimes de guerre, avec la bombe atomique de la Corée du Nord, la déroute du Real Madrid et le silence imposé à Mourinho parce que, en réalité, c’est une langue pendue.
Tout ceci mélangé avec les manœuvres antieuropéennes de l’Allemagne et de la France et tout ceci, je dis, mélangé et sans ingénuité avec ce que, en Argentine, les femmes consultent leurs maris sur le chemin à suivre.
Après tout, ce qu’est en train de faire les États-Unis contre la liberté, pourquoi est-ce mal que la Chine révise les contenus d’Internet ? Quand la Chine révise les contenus, il n’existe pas de liberté de presse dans ce pays ; quand les États-Unis génèrent une information pour en cacher d’autres et poursuit de manière implacable ceux qui suggèrent des informations contre eux, ils font un bien à la communauté internationale.
D’abord ils pourrissent le monde et ensuite ils rendent coupables de l’odeur à pourri des pays et des personnes qui ne sont pas en leur faveur.
La manœuvre du capitalisme pour cacher le mauvais et faire ressortir le bon a plus d’un siècle de vigueur, mais nous n’avions jamais atteint un niveau d’immoralité, de férocité et de manque d’éthique comme en ce moment.
J’insiste que les moyens de diffusion sont coupables aussi, en mélangeant le bon, le très bon, le mauvais et le pire ils font que le lecteur n’a que deux sorties : rejeter toute l’information, comme l’a fait la Chine, pour absurde, ou bien donner crédibilité à toute l’information, ce par quoi je perds toutes les limites entre le bon, le mauvais et le pire, et, par conséquent, je deviens fou, comme cela arrive à toute la société nord-américaine et à ses alliés européens, au moins la France, l’Allemagne et peut-être l’Angleterre.
Et maintenant une véritable nouvelle : la presse écrite perd des milliers d’euros journellement, des centaines de mille, et ils continuent à paraitre et ils continuent à dire des bêtises et ils continuent à tromper les habitants.
Ce n’est pas mal de se demander qui lave l’argent dans la presse écrite ? Le narcotrafic, la vente d’enfants, la prostitution infantile ou, directement, quelque banque ?
J’espère que vous passiez de très bonnes fêtes, douleur et honte pour tout le monde.
Le psychanalyste à la retraite
Miguel Oscar Menassa
Traduction Sylvie Lachaume
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sur : Miguel Oscar Menassa en Ibiza
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