Rechercher dans ce blog

dimanche 22 février 2009

LA VERDAD EN PSICOANÁLISIS

FRASES

–La verdad es una construcción.


–El pago al psicoanalista es lo que suspende, en él, su manera cotidiana de desear.


–Toda verdad es producida para ser transformada.


–Lacan relaciona verdad con pulsión de muerte.


En este decir, toda verdad es puntuación.


–La verdad se experimenta. Por eso que el paciente, en transferencia, experimenta su verdad y la transforma.


–A veces es necesario desalentar al paciente, asentarlo nunca.


–No se puede perseguir una verdad.


–La verdad para el sujeto psíquico es la verdad de castración.



EL INCONSCIENTE PULSA MAS SÓLO EN EL DIVÁN.


INDIO GRIS Nº5

THE TRUTH IN PSYCHOANALYSIS

PHRASES



–Truth is a construction.


–For the psychoanalyst, the payment is what suspends in him, his everyday way of desiring.


–All truth is produced to be transformed.


–Lacan relates truth to death pulsation.


In this way of saying, all truth is punctuation.


–Truth is experimented. That is why the patient, in transference, experiments his truth and transforms it.


–Sometimes it's necessary to discourage the patient, never to encourage him.


–Truth cannot be pursued.


–Truth for the psychic subject is the castration truth.

THE UNCONSCIOUS PULSES BUT ONLY ON THE COUCH.


(INDIO GRIS Nº5)

LA VERITE EN PSYCHANALYSE

PHRASES

-La vérité est une construction.

-Le paiement au psychanalyste est ce qui suspend, en lui, sa manière quotidienne de désirer.

-Toute vérité est produite pour être transformée.

-Lacan fait une relation entre vérité et pulsion de mort. Dans ce dire, toute vérité est ponctuation.

-La vérité s'expérimente. C'est pour ça que le patient, en transfert, expérimente sa vérité et la transforme.

-Parfois c'est nécessaire de décourager le patient, l'encourager jamais.

-On ne peut pas poursuivre une vérité.

-La vérité pour le sujet psychique c'est la vérité de castration.

L'INCONSCIENT PULSE MAIS SEULEMENT SUR LE DIVAN.



De INDIO GRIS Nº5
Traducción Claire Deloupy Marchand

mercredi 18 février 2009

Tengo apenas dos patrias

Poniendo palabras nuevas a estructuras viejas,
también son estructuras nuevas.
M. O. Menassa



Al compás de mi vida
vuelos de palabras
pelean horizontes.

Lejos de mí, un trazo,
memoria de lo muerto.

Transitar, ahora,
caminar entre líneas,
ampliar el eco de la bruma.


Sylvie Lachaume



                                               

El paraíso de la memoria

Horizonte, vuelo;
el alba se anuncia,
en sus confines.

En mi sueño,
sigue la trama,
que urde,
el universo.


Sylvie Lachaume



                                        

mardi 17 février 2009

¿Y SI NO SOMOS DE PALABRA DE QUÉ SOMOS?

Intento acordarme del beso
pero huye de mí
descolorido
mudo.

Del beso
sólo me queda
las palabras
del beso.

Del sol de ayer
la palabra que lo nombra.

De tus ojos
de tu mano toda poderosa sobre mi piel
esas pocas palabras.

De mí
dentro de tres veces mi edad
sólo estas palabras escritas
ese temblor
escrito en Madrid
esta noche de casi otoño
donde duermen todos mis vecinos
donde lucho una vez más contra el sueño
para escribir unas palabras más
que digan que no viví como un perro
coleando delante del amo
que no fui sólo una boca
unos oídos casi tapados
un sexo triste o apasionado.
No fui sólo ganas de matar o de llorar
de tomar al otro en mis brazos para siempre.
Ni siquiera una trabajadora de sol a sol
y algunas horas más.
Una hija no tan buena
una madre no tan mala.
Una amante obnubilada por el amor
una inteligencia intermitente.

De noche
la vida me pertenece
se desliza en sencillas palabras
levanta la cabeza
escucha
y se entrega
antes de morir

a la palabra.

Claire Deloupy

dimanche 15 février 2009

L'ACCENT GRAVE

LE PROFESSEUR

Élève Hamlet !

L'ÉLÈVE HAMLET
(sursautant)

...Hein... Quoi... Pardon... Qu'est-ce qui se passe... Qu'est-ce qu'il y a... Qu'est-ce que c'est ?...

LE PROFESSEUR
(mécontent)

Vous ne pouvez pas répondre "présent" comme tout le monde ? Pas possible, vous êtes encore dans les nuages.

L'ÉLÈVE HAMLET

Être ou ne pas être dans les nuages !

LE PROFESSEUR

Suffit. Pas tant de manières. Et conjuguez-moi le verbe être, comme tout le monde, c'est tout ce que je vous demande.

L'ÉLÈVE HAMLET

To be...

LE PROFESSEUR

En français, s'il vous plaît, comme tout le monde.

L'ÉLÈVE HAMLET

Bien, monsieur. (Il conjugue :)
Je suis ou je ne suis pas
Tu es ou tu n'es pas
Il est ou il n'est pas
Nous sommes ou nous ne sommes pas...


LE PROFESSEUR
(excessivement mécontent)

Mais c'est vous qui n'y êtes pas, mon pauvre ami !


L'ÉLÈVE HAMLET

C'est exact, monsieur le professeur,
Je suis "où" je ne suis pas
Et, dans le fond, hein, à la réflexion,
Être "où" ne pas être
C'est peut-être aussi la question.





Jacques PRÉVERT

dimanche 8 février 2009

LES FEMMES DE MENASSA

ENTRETIEN À MIGUEL OSCAR MENASSA
POUR LE JOURNAL « PÁGINA 12 »
PAR FLORENCIA GEMETRO – 29.08.2003


Les femmes de Menassa



Peintre, écrivain et psychanalyste de culte, aussi bien à Buenos Aires qu’à Madrid, Miguel Menassa anticipe une révolution féminine –non, ce n’est pas celle des années 50 ni celle des années 60 -qui commencera avec la poésie et en terminera même avec le confort capitaliste. Tout selon lui-même.
Le regard féminin d’une peinture à l’huile domine le grand salon de Barrio Norte. Un homme d’âge mûr reste assis à côté du tableau. Il y a quelque chose de lui dans le regard. Miguel Menassa, cet homme, est l’auteur du tableau. Il est non seulement peintre, mais aussi psychanalyste, poète et écrivain. Il dit qu’il est né deux fois : à Buenos Aires et à Madrid, où il vit depuis son exil en 1978. Il s’est consacré à l’étude des femmes depuis plus de 35 ans. Sa production combine la psychanalyse et l’art. Les résultats de cette réalisation se condensent, innovateurs et chaotiques, dans La femme et moi, un livre de poèmes qui a été analysé au cours du dernier Congrès International organisé par la Escuela de Psicoanálisis Grupo Cero. La rencontre a eu lieu à la fin de la semaine passée au Centre Culturel San Martín, où presque 500 assistants ont réfléchi sur la sexualité, la jouissance des femmes et une vision particulière de la révolution féminine. La vision de Menassa.
Dans le livre il y a des femmes masochistes, dominatrices, misérables, ambitieuses, dociles, pleines de charme et violentes. Il y a des hommes soumis, agressifs, féminins, prétentieux, machistes et répulsifs. Il y a des personnages possédés par des phantasmes banaux qui conversent dans des dialogues imaginaires sans médiations. Il n’y a pas d’amours impossibles ou possibles parce qu’il n’y a pas une idée de l’amour sinon de multiples concepts dont plusieurs personnages sont les protagonistes. Mais aucun d’eux ne se résume en un stéréotype masculin ou féminin spécifique. Menassa les défend tous avec rigueur durant l’entretien. Il dit que se sont des symboles d’une époque, l’époque actuelle, même s’il ne s’identifie pas avec eux, qu’ils font partie de « la production poétique qui commandera une nouvelle révolution dont le leader sera les femmes ».


- De quoi s’agirait-il ?

- La femmes doit formuler sa propre thèse sur comment on doit vivre, comment on doit travailler et ce qu’on doit faire avec le produit du travail, parce qu’elle est l’unique qui peut révolutionner le sens. Elle doit cesser d’être un objet de désir et se convertir en un sujet désirant. Les femmes ont participé aux révolutions des hommes, mais elles n’ont jamais fait la leur. Ces processus ne leur appartenaient pas. Ils correspondaient avec une manière de penser la réalité masculine et excluyante. Les révolutions masculines ont déjà échoué. Le christianisme a échoué. Il faudra réviser le marxisme parce qu’il a échoué dans la tentative de l’amener à une politique d’État et la société du confort du capitalisme a échoué. Aucune de ces révolutions n’a pu améliorer la vie des femmes et des hommes. Et nous en sommes au même point qu’il y a 500 ans.

- Alors, qu’obtiendrait-on ?

- Un projet où la femme puisse être protagoniste des mouvements qui engendrent des changements dans la société. Je ne sais pas comment ça sera mais je pense que ce sera mené par la poésie. Ça n’a pas été facile pour moi d’écrire les poèmes parce que je ne suis d’accord avec rien de ce que j’ai écrit, mais le poète est un homme de son temps, du monde où nous vivons, en définitif c’est un historien. Toute révolution a été anticipée par un poète et moi je crois que la femme est en train de fabriquer son poème.

- Quel sera le lien entre la poésie et ce changement ?

- Il y a une ressemblance irrémédiable entre la poésie et l’interprétation en psychanalyse. Les deux sont des instruments qui dévoilent les mystères de la réalité. Ils sont libérateurs. Pour Lacan, l’inconscient se structure comme un langage. Moi je pense qu'il est structuré sous forme de poésie. Et si on peut changer le langage on peut changer la réalité. S’il y a interprétation, le sujet a changé et, dans les systèmes actuels, cela signifie vivre dans un autre monde qui n’est pas celui-là.

- Les femmes et les hommes de votre livre feraient partie de cette réalité ?

- Les stéréotypes sont formés et produits par les modèles idéologiques de l’État. Mais dans le livre il y a autant de stéréotypes que de poèmes et plus parce que dans chaque poème il y en a plusieurs qui, en plus, parlent entre eux. Si nous considérons cela, alors nous pourrions dire qu’il y a une rupture de ces stéréotypes pour n’importe quelle relation. Il n’y a pas un seul type de relation. De même que l’hétérosexualité ou l’homosexualité en soi n’existe pas ; il existe la recherche de l’homme et de la femme. Les relations hétérosexuelles et homosexuelles qui ont lieu toujours de la même manière sont perverses comme n’importe quelle autre chose qui a toujours lieu de la même manière. Seul un perverse supporte que l’unique chose qui éveille son désir soient les petites culottes rouges.

-Quelle serait l’importance des mots dans les relations de couple ?

- Les couples en réalité ne parlent pas. Et ça c’est le pas en avant que fait le livre : même les relations qui semblent stéréotypées ne le sont pas autant parce que l’homme et la femme peuvent parler. Cela produit un changement parce que les personnes jouissent plus quand elles utilisent plus de mots. L’amour se revitalise et les maladies se guérissent avec des mots. Il y a des gens qui retardent leur mort seulement pour avoir une conversation. Pourquoi ? Parce que la jouissance vraiment humaine est de pouvoir dire et faire ce que les mots construisent autour de moi. Si la femme se laissait dire chez elle, au travail, elle serait en train de construire une véritable révolution féminine car elle se laisserait dire telle qu’elle est.

"La femme et moi" un livre de Miguel Oscar Menassa

LAS MUJERES DE MENASSA

ENTREVISTA A MIGUEL OSCAR MENASSA
PARA EL PERIÓDICO PÁGINA 12,
POR FLORENCIA GEMETRO – 29.08.2003



Las mujeres de Menassa

Pintor, escritor y psicoanalista de culto, tanto en Buenos Aires como en Madrid, Migue Menassa anticipa una revolución femenina –no, no es la de los ‘50 ni la de los ‘60– que comenzará con la poesía y acabará hasta con el confort capitalista. Todo según él mismo.
La mirada femenina de un óleo domina el ambiente central en Barrio Norte. Un hombre mayor permanece sentado junto a la pintura. Algo de él hay en la mirada. Miguel Menassa, ese hombre es el autor del cuadro. Pero no sólo es pintor sino psicoanalista, poeta y escritor. Dice que nació dos veces: en Buenos Aires y en Madrid, donde vive desde su exilio en 1978. Se ha dedicado al estudio de las mujeres por más de 35 años. Su producción combina el psicoanálisis y el arte. Los resultados de esa realización se condensan, innovadores y caóticos, en La mujer y yo, un libro de poemas que se analizó en el último Congreso Internacional organizado por la Escuela de Psicoanálisis Grupo Cero. El encuentro fue el fin de semana pasado en el Centro Cultural San Martín, donde casi 500 asistentes reflexionaron sobre la sexualidad, el goce de la mujere y una particular visión acerca de la revolución femenina. La visión de Menassa.
En el libro hay mujeres masoquistas, dominatrices, miserables, ambiciosas, dóciles, glamorosas y violentas. Hay hombres sumisos, agresivos, femeninos, engreídos, machistas y repulsivos. Hay personajes poseídos por fantasías banales que conversan en diálogos imaginarios sin mediaciones. No hay amores imposibles o posibles porque no hay una idea del amor sino múltiples conceptos protagonizados por diversos personajes. Pero ninguno de ellos se resume en un estereotipo masculino o femenino específico .Menassa los defiende a todos con rigor durante la entrevista. Dice que son símbolos de una época, ésta, aunque no se identifique con ellos. Dice que ellos forman parte de “la producción poética que comandará una nueva revolución liderada por las mujeres”.


- ¿De qué se trataría?

– La mujer tiene que formular su propia tesis de cómo se debe vivir, cómo se debe trabajar y qué se debe hacer con el producto del trabajo, porque ella es la única que puede revolucionar el sentido. Tiene que dejar de ser un objeto de deseo y convertirse en un sujeto deseante. Las mujeres han participado en las revoluciones de los hombres, pero nunca han hecho la suya. Esos procesos no les pertenecían. Eran congruentes con un modo masculino y excluyente de pensar la realidad. Las revoluciones masculinas ya han fracasado. Fracasó el cristianismo, habría que revisar el marxismo porque fracasó en el intento de llevarlo a una política de Estado y fracasó la sociedad del confort del capitalismo. Ninguna pudo mejorar la vida de las mujeres y de los hombres. Y estamos en el mismo lugar que hace 500 años.


- ¿Qué se lograría entonces?


– Un proyecto donde la mujer pueda ser protagonista de los movimientos que originan los cambios en la sociedad. No sé cómo será, pero pienso que estará comandada por la poesía. No fue fácil para mí escribir los poemas porque no estoy de acuerdo con nada de lo que escribí, pero el poeta es un alcahuete de su tiempo, del mundo en que vivimos, en definitiva, es un historiador. Toda revolución fue anticipada por un poeta y yo creo que la mujer está fabricando su poema.

– ¿Cuál sería el vínculo entre la poesía y ese cambio?

– Hay una semejanza irremediable entre la poesía y la interpretación en el psicoanálisis. Ambos son instrumentos que develan los misterios de la realidad. Son liberadores. Para Lacan, el inconsciente se estructura como un lenguaje. Yo pienso que está estructurado en forma de poesía. Y si se puede cambiar el lenguaje, se puede cambiar la realidad. Si hay interpretación, el sujeto cambió y, en los sistemas actuales, eso significa vivir en otro mundo que no es éste.

– ¿Las mujeres y los hombres de su libro formarían parte de esta realidad?

- Los estereotipos son formados y producidos por los modelos ideológicos del Estado. Pero en el libro hay tantos estereotipos como poemas y más porque en cada poema hay varios que, además, hablan entre sí. Si consideramos eso, entonces podríamos decir que hay una ruptura de esos estereotipos para cualquier relación. No hay una única manera de relación. Así como no existe la heterosexualidad o la homosexualidad en sí mismas sino la búsqueda del hombre y de la mujer. Las relaciones heterosexuales y las homosexuales que transcurren siempre de la misma manera son perversas como cualquier otra cosa que transcurra siempre de la misma forma. Sólo un perverso soporta que lo único que le produce deseo son las bragas o las bombachas rojas.

– ¿Cuál sería la importancia de las palabras en las relaciones de pareja?

- Las parejas en la realidad no hablan. Y ése es el paso que da el libro: aun las relaciones que parecen estereotipadas ya no lo son tanto porque la mujer y el hombre pueden hablar. Esto produce un cambio porque las personas gozan más cuando se utilizan más palabras. El amor se revitaliza y las enfermedades se curan con palabras. Hay gente que retrasa su muerte nada más que para tener una conversación. ¿Por qué? Porque el goce verdaderamente humano es poder decir y hacer lo que las palabras construyen a mi alrededor. Si la mujer se dejara decir en su casa, en el trabajo, estaría construyendo la verdadera revolución femenina en tanto se dejaría decir tal cual es.

MENASSA'S WOMEN

INTERVIEW WITH MIGUEL OSCAR MENASSA
FOR PÁGINA 12 NEWSPAPER,
BY FLORENCIA GEMETRIO - 29.08.2003 -


Menassa's women


Painter, writer and psychoanalyst by vocation, acting both in Buenos Aires and in Madrid, Miguel Menassa anticipates a feminine revolution -No, it isn't the revolution of the fifties nor the sixties- which will start with poetry and will even put an end to capitalistic comfort. Everything according to himself.
The feminine gaze from an oil painting dominates the central space in the Northern District. An elderly man remains seated by the painting. There is something from him in the gaze. Miguel Menassa, that man is the painter. But he is not only a painter but also a psychoanalyst, a poet and a writer. He says he was born twice: in Buenos Aires and in Madrid, where he lives since his exile in 1978. He has dedicated himself to the research of women for over 35 years. His production combines psychoanalysis and art. The results of that realisation are condensed, innovative and chaotic, in The Woman and I, a book of poems which was analysed in the last International Congress organised by Cero Group Psychoanalysis and Poetry School. The encounter took place the last weekend in the San Martín Cultural Centre, where almost 500 participants reflected about sexuality, feminine pleasure and a particular vision about the female revolution. Menassa's vision.
In the book there are masochist, domineering, miserable, ambitious, docile, glamorous and violent women. There are submissive, aggressive, feminine, conceited, male chauvinist and repulsive men. There are characters possessed by banal fantasies that chat in imaginary dialogues without mediation. There are no impossible or possible loves because there is no one idea of love but multiple concepts in which the protagonists are diverse characters. But none of them is resumed in specific masculine or feminine stereotype. Menassa defends all of them with rigour during the interview. He says that they are symbols of an epoch, this one, even though he does not identify himself with them. He says that they are part of "the poetic production which will lead a new revolution which will be commanded by women".

- What would that be about?


- A woman has to formulate her own thesis about how life should be lived, how she should work and what to do with the produce of work, because she's the only one who can revolutionise sense. She has to end being an object of desire and become a desiring individual. Women have participated in men's revolutions but they have never fought their own. Those processes didn't belong to them. They were congruent with a masculine modality which were excluding of thinking reality. Masculine revolutions have already failed. Christianity failed, Marxism should be revised because it failed in the intention of making it a state policy and the capitalistic society of comfort failed. None of them could manage women and men's lives. And we are in the same place as 500 years ago.

- What then could be achieved?

- A project where the woman can be protagonist of the movements which originate changes in society. I don't know how it might be but I think it will be led by poetry. It wasn't easy for me to write the poems because I don't agree with anything I wrote, but the poet is a snitch of his time, of the world we live in, definitively, he's a historian. Every revolution was anticipated by a poet and I believe woman is creating her poem.

- Which would be the link between poetry and that change?

- There is an irredeemable likelihood between poetry and interpretation in psychoanalysis. Both are instruments which unveil the mysteries of reality. They are liberating. For Lacan, the unconscious structures itself like a language. I think it is structured in the shape of poetry. And if it is possible to change language, it is possible to change reality. If there is interpretation, the individual already changed and, in the present systems, that means living in a world which isn't this one.

-Would the women and men in your book form part of this reality?

- Stereotypes are formed and produced by the ideological models of the State. But in the book there are as many stereotypes as poems and in addition, because there are several that speak among themselves, as well. If we consider this, then we could say there is a rupture of those stereotypes for any relationship. There isn't an unique way of relationship. Just as heterosexuality and homosexuality don't exist in themselves but what exists is the search of man and woman. Heterosexual and homosexual relations that always evolve in the same way are perverse as any other thing that always evolves in the same way. Only a pervert can stand that the only thing which produces desire in him is red panties.

- What is the importance of words in couple relationships?

- In reality couples don't talk. And that is the step forward that the book takes: even those relations which seem stereotyped aren't so, because woman and man can talk. This produces a change because people enjoy more when more words are used. Love revitalises itself and illnesses are cured with words. There are people who delay their death only to hold a conversation. Why? Because the real human pleasure is to be able to say and do what words build around me. If woman would indulge in speaking at home, at work, she would be constructing the real feminine revolution while she would be expressing what she really is.

samedi 7 février 2009

El tiempo transcurrido es el tiempo transcurrido y todas las otras cosas.

El tiempo transcurrido es el tiempo transcurrido y todas las otras cosas.
Entre nosotros tendríamos que hablar de todas las otras cosas.
El tiempo perdido fue tiempo perdido para todos,
no debería entrar en los cálculos.




Las noches transcurren,
como transcurren los días,
y ese transcurrir es maravilloso.
Entre el café y los humos recordamos tu nombre y tu figura,
mis familiares murmuran por la casa la importancia de nuestra relación,
dejan caer de vez en cuando,
alguna imaginería del pasado,
siempre una sana emoción para el corazón.

Cuando suceden estas cosas,
estoy absolutamente seguro que entre nosotros no habrá enfermedades del corazón,
y me pregunto qué es lo que sostiene esta grave afrenta,
contra la medicina y su filosofía de sostén:
¿acaso la inmediatez de un gesto amoroso?
¿acaso la relatividad de una ciencia?
o peor aún
¿acaso la inteligencia de unos cuantos hombres?
Yo, por mi parte,
soy un grupo,
deseo conversar con todos,
una larga conversación,
un hecho humano notable.
Un punto definitivo en la historia.
Eso sí,
sin apuros,
prefiero que no haya más acciones heroicas.
Los kamikaze
fueron en última instancia,
los primeros síntomas,
de la explosión atómica,
no hagamos tonterías.

Estar solos en el cumplimiento de una función,
tiene, por lo tanto,
que resultarnos antiguo.
La soledad siempre es un intento,
para destruir mejor,
sin testigos,
sin voces humanas a nuestro alrededor.
Lujuria del despedazamiento hasta lo último,
y si se tratara de gozar,
del ejercicio ético,
diría que la soledad en cualquiera de sus modalidades,
es mala.
Genera envidia,
ansias de destruir lo que me ilusiona como completo,
y que siempre está fuera de mí,
en los otros.
Vivir así,
os lo aseguro,
es imposible.
Y yo, querido,
ya he pagado mi boleto,
podría sacrificar mi nombre,
exijo mi viaje de placer.
Un viaje alrededor del mundo y sus historias,
sin ataduras,
sin preconceptos,
quiero decir,
una nueva visión.
En esa nueva visión tendrá que entrar, como mínimo,
todo aquello,
que sirvió como excusa a nuestra pasión los últimos 10 años.

Desde la poesía,
hasta la ciencia.
Desde la paz,
hasta la guerra,
desde los viejos textos de freud y marx,
hasta la fresca juventud,
de nuestros escritos.
Desde la poesía de nuestras mujeres,
hasta el más pequeño acto de nuestra vida cotidiana.
Para empezar diré que la ciencia es,
tan importante como cada uno de nosotros,
(y sé que comenzar de esta manera,
puede llegar a ser una ambigüedad de mi retórica)
Que cada uno de nosotros es tan importante como el último dibujo.
Que a su vez es tan importante como las conversaciones
y que todo esto,
es tan importante como pintar,
y todo tan importante como la misma muerte,
y nuestras risas a veces tan importantes como todo.
Las cerámicas tan importantes como Gardel
y tan importante a su vez,
como cada hecho social de nuestros cuerpos contra nuestros cuerpos,
es decir,
toda la filosofía de nuestra vida pequeña,
tiene que quedar incluida en la nueva visión.

Nuestro cantor y sus canciones y complicados pensamientos de Einstein,
serán nuestro regocijo y nuestra calma.
La pintura,
ese pasaje necesario,
para un gran cine, que viva entre nosotros.

En cuanto a la poesía,
ella misma,
ya ha dado,
suficiente cuenta de su poder,
dejémosla nacer en paz.
El psicoanálisis,
y voy a decirlo aunque quede mal,
es para muchos de nosotros parte de nuestra vida,
un descubrimiento de nuestra juventud,
como el amor,
como la poesía,
y después me pregunto ¿qué otra cosa descubrimos de jóvenes?
Y nada más

Y toda la pasión quedó ligada a estas palabras.
Después fuimos adultos,
a la pasión le fuimos agregando sabiduría,
la estúpida conciencia de saber
y nos llenamos,
la cabeza y el alma de palabras
y eso,
no estuvo mal,
pero privilegiar una palabra sobre otra es muy difícil,
tan difícil
como concentrarse,
en estos tiempos,
en un solo punto.
Tan difícil,
como amar,
en estos tiempos,
a un solo dios.

Si alguien te pregunta como me va,
dile,
que me va bien,
que estoy contento,
que no me atrevo a decirlo en voz alta,
soy feliz.
Un tipo con la sangre siempre revuelta y feliz,
soy, quiero decirte,
como una paradoja,
un hecho social evaluable,
el prototipo de una pasión,
del alma,
un emblema para cualquier locura,
una partícula de luz,
cuando miro,
me incluyo en la mirada.



Indio Gris

jeudi 5 février 2009

POESÍA, PSICOANÁLISIS, LOCURA

I
Si la realidad es la metáfora de todo lo posible, las ciencias serán lo posible de ser determinado. Para que una ciencia se precie de tal, debe tener su objeto propio. Y su objeto propio no puede ser un objeto real, sino sólo provenir de un objeto real, mediante una transformación que de la cosa hace símbolo, cuyo procedimiento llamamos: trabajo teórico.
La operación de descentramiento que permite transformar la ceguera de la ideología en claridad simbólica no puede, aunque lo intente, terminar con la ideología. Puede, eso sí, interpretarla, rectificarla y hasta transformarla, pero no puede terminar con ella, porque ella es la propia vida del sujeto. Y la propia vida de los sujetos se desarrolla en el campo de la carne, campo infinito y cambiante, ya que cuando determinamos algo en el campo del cuerpo no es para precisar su muerte sino, tan sólo, su transformación.
Y es así como, un espacio de tiempo después del descubrimiento y como del hombre se trata, hablamos de lo que hablamos, volveremos a sentir celos, envidia, egoísmo o cualquier otra tontería, que son esos sentimientos llamados humanos, y en nuestra propia vida, y sin embargo desconociendo no sólo la estructura que hace posible en cada sentimiento una verdad, sino también desconociendo los mecanismos de que dicha estructura se vale para realizar el trabajo de transformación.
A esto lo denominamos trabajo inconsciente, cuyo único destino es transformar el deseo inconsciente en verdad para posibilitar su expresión.
Y ahí donde el síntoma impera como verdad y como verdad impera la palabra, los actos fallidos, el chiste, los sueños, la ciencia, la locura, la poesía, allí es donde se inicia ahora un nuevo trabajo, que será el trabajo del psicoanálisis (no ya del inconsciente) el que, desde los efectos últimos de aquel otro trabajo, construirá ahora teóricamente la estructura determinante de dichos efectos.
El hombre no tiene del inconsciente sino sus efectos, ya que su inconsciente no está en él, sino en la palabra de otro. Palabra que no lleva debajo su imagen iconográficamente representada, sino que lleva debajo otra palabra, que tampoco sabe nada de ella, sino en la reunión con otras palabras.
Cadena significante, donde el sujeto es, no lo que recorre la cadena, sino el que con su propia vida como sujeto, la funda. Y sé que nunca sabré el significado de las palabras que pronuncié si no soy capaz, si no me atrevo a pronunciar otra palabra y otra y aún otra más, porque como humano debo saber que, para lo humano, no hay último sentido.
Hasta la próxima.

Indio Gris